« La division du travail fait-elle société ? »
Publié le 16/08/2012
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Ainsi, une première approche qui dirait que la division du travail est destructrice de lien social apparaît trop réductrice ; il convient plutôt de dire que la division du travail peut faire société, sous certaines conditions. Sans celle-ci, la solidarité organique est beaucoup moins génératrice de solidarité que la mécanique. Dans une optique plus large, la mondialisation a contribué a développé encore la spécialisation mais il semble que ces dernières années l’on puisse observer un retour des groupes d’identités culturelles fortes induisant un retour de la solidarité mécanique , que ce soit un renforcement des identités Bretonne, Basque, Corse ou un recul direct du sentiment de « britishness « au Royaume-Unis, au profit des identité Galloise, Ecossaises ou Irlandaises. Tout d’abord, avant, la solidarité mécanique était de mise mais il y a eu une nécessité d’un changement des relations entres individus du fait de l’augmentation des différences entre ceux-ci. En effet, l’augmentation en volume de la population entraîne une augmentation des différences car, ne serait-ce qu’à l’échelle nationale, il est impossible que les mœurs soient les mêmes d’un bout à l’autre du territoire.
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