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La « dévolution » en Écosse et au pays de Galles

Publié le 04/12/2018

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galles

parlement de Westminster. Plus anciennement lié à l’Angleterre, le pays de Galles, où les particularismes culturels sont en général plus marqués qu’en Écosse - 20 % des Gallois parlent leur langue originelle, contre 1 % seulement des Écossais -, est paradoxalement moins travaillé par la tentation autonomiste que l’Écosse, ce que reflètent les scores électoraux du parti nationaliste local (Plaid Cymru), qui n’ont jamais dépassé la barre des 10 %. Les résultats du référendum écossais ont infirmé les prévisions pessimistes de ceux qui redoutaient l’effet des prises de position hostiles à la dévolution de certains milieux d’affaires, notamment du directeur de la Banque d’Écosse, ainsi que d’une possible

La date du 11 septembre 1997 marquera dans l’histoire des institutions britanniques.

 

Les Ecossais ont choisi ce jour-là d’accepter l’offre d’autonomie élargie proposée par le nouveau gouvernement (après la victoire des travaillistes aux législatives, le 1er mai), renouant ainsi avec leur souveraineté parlementaire à laquelle l’Acte d’union avec l’Angleterre de 1707 avait mis un terme. Tout en restant partie intégrante du Royaume-Uni, l’Ecosse accède à une semi-indépendance, qui sera consacrée par l’élection du nouveau Parlement d’Edimbourg prévue en 1999 et par la mise en place d’une équipe exécutive dirigée par un Premier ministre.

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