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La démocratie américaine au 19ème siècle : un modèle politique ?

Publié le 01/09/2012

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Les années 1850-1860 correspondent à de nouveaux clivages politiques : on voit par exemple apparaître l’Ordre de la bannière étoilée, dont les membres refusent de parler des structures du mouvement avec, pour programme, l’anticatholicisme et la xénophobie. L’élection présidentielle de 1860, à priori promise à Stefen Douglas, candidat démocrate, voit la victoire du républicain modéré abolitionniste Abraham Lincoln avec 40 % des voix contre 30 %. Son élection, dans un contexte de passions exacerbées, ne fut pourtant pas interprétée comme celle d’un modéré. Le Sud la dénonça comme la victoire des abolitionnistes fanatiques, et dans plusieurs États esclavagistes, les Congrès durcirent leurs positions. Les Etats-Unis se retrouvaient au bord de l’abîme, concrétisant la dramatique prophétie, énoncée près d’un siècle plus tôt par Andrew Burnaby , un ecclésiastique, en 1775 : « La diversité américaine est telle que le pays sera condamné à plus ou moins brève échéance à la guerre civile. «

« mesure où elles ne disposent pas du droit de vote.

De plus, la plupart des professions leurs sont fermées.

En un temps où le débat sur l'esclavage prend de l'ampleur,la comparaison s'impose à l'esprit des réformistes, d'autant que les féministes sont tous des abolitionnistes si tous les abolitionnistes ne sont pas des féministes. B / Les incertitudes du système politique ou les signes avant-coureurs d‘une guerre civile, moins d'un siècle après le consensus de 1787 Les années 1850-1860 correspondent à de nouveaux clivages politiques : on voit par exemple apparaître l'Ordre de la bannière étoilée, dont les membres refusent deparler des structures du mouvement avec, pour programme, l'anticatholicisme et la xénophobie.L'élection présidentielle de 1860, à priori promise à Stefen Douglas, candidat démocrate, voit la victoire du républicain modéré abolitionniste Abraham Lincoln avec40 % des voix contre 30 %.

Son élection, dans un contexte de passions exacerbées, ne fut pourtant pas interprétée comme celle d'un modéré.

Le Sud la dénonçacomme la victoire des abolitionnistes fanatiques, et dans plusieurs États esclavagistes, les Congrès durcirent leurs positions.

Les Etats-Unis se retrouvaient au bord del'abîme, concrétisant la dramatique prophétie, énoncée près d'un siècle plus tôt par Andrew Burnaby , un ecclésiastique, en 1775 : « La diversité américaine est telleque le pays sera condamné à plus ou moins brève échéance à la guerre civile.

» Conclusion L'esclavage n'est aboli qu'en 1865 (13ème amendement) au terme d'une guerre civile dont il constitue l'un des enjeux mais la ségrégation le remplace bien vite.

Cetteséparation des deux communautés, la blanche et la noire, à l'école et dans les lieux publics, perdure jusque dans les années 1960, lorsque le mouvement civique metfin, sinon au racisme, du moins aux discriminations dans les domaines essentiels d'intégration à la nation : l'éducation et le vote.

La démocratie américaine a donc été,pendant plus d'un siècle, ébranlée par le problème de l'esclavage et de la question noire remettant en question l'existence d'un véritable modèle politique américain.. »

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