La défense nationale
Publié le 21/08/2013
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Dans la seconde moitié des années 1990, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a envoyé des troupes hors de son territoire, en ex-Yougoslavie.
Cependant, la « banalisation « de sa défense nationale bute encore sur les conséquences des deux Guerres mondiales. C'est pourquoi l'Allemagne a refusé de supprimer, à l'instar des pays comparables, le service militaire actif.
La Russie
Si, sur le papier, la Russie dispose d'une défense nationale importante, avec le second arsenal nucléaire mondial et des troupes d'autant plus importantes qu'elles sont servies par l'existence d'un service milliaire long et obligatoire, le manque d'entretien des équipements et la démotivation des forces laissent supposer un affaiblissement notable de ses capacités de défense.
Engagée dans une stratégie renouvelée (rapprochement avec les États-Unis, lutte contre les séparatismes, défense contre le terrorisme), la Russie doit reconsidérer les concepts et les moyens de sa défense nationale.
«
Ave< un budget sans équivalent dans les pays développés , la défense nationale des États -Unis s'appuie sur un potentiel militaire sans précédent dans l'histoire :
• son armée de terre comporte dix divis ions prêtes au combat ; • sa marine est plus de deux fois supérieure (en ce qui concerne les navires de surface) à ce dont d isposent la Chine ou la Russie ; • son aviation est de loin la plus grande et la plus moderne du monde.
En outre , les États-Unis bénéficient d 'une industrie de défense à la pointe de la technique dans tous les domaines d'armement (ici, un 11bri 11nti-11nn~s chimiqws transportable) .
A eux seuls , ils représentent le tiers des dépen ses mondiales de défense.
Les États -Unis se distinguent donc bien évidemment des autres nations du simple fait de leur position de suprématie .
Cette puissance est mise au service d'une stratégie de défense sous tendue par l'ambition du leadership : celle-ci lie étro itement les question s politiques, économiques et militaires.
La stratégie nationale fait une large place à la promotion de la « sécurité économique ».
Elle implique la subordination de l'outil militaro industriel à l'objectif de croissance économique , la protection des industries de pointe , la rationalisation des industries d 'armement et l'interventionnisme sur les grands contrats d 'armement
Total dea dépenses
militaires
3,3% 3,0% 3,0%
Depuis les événements du 11 septembre 2001 , les dépenses publiques consacrées à la sécurité et aux opérations militaires ont été sensiblement accrues .
Le total des dépenses publiques américaines affectées à la défense et à la police devrait progresser pour atteindre 3 ,4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2002 , contre 3 ,1 % èn 2000 et en 2001.
Cette augmentation privilégie la défense, les
dépenses militaires passant de 3,0% du PIB à 3 ,3 %, le budget de la police restant stable à 0,1 %du Pl B.
La France a engagé en 1996 une réforme mass ive de s a défen se , baptisée « Armées 2015 »,dont le point le plus visible a été la suppression du service m ilitaire obligatoire .
Cette réforme trouve son origine dans le nouveau paysage stratégique mondial , avec l'effondrement du bloc communiste , dont la menace fondait les stratégies d 'alliances et de défense depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale .
• Adaptation du potentiel industriel et technologique français , qui devra désorm ais s'inscrire très largement dans un contexte européen .
• Suppression du service national remplacé par un volontar iat.
Maintien de la dissuasion nucléaire comme élément fondamental de la stratégie de défen se frança ise (désormais appelée à revêtir une dimension européenne accrue) .
• Confirmat ion de l'engagement de la France au sein du Corps européen de défense .
DtFIS fT OBJECTIFS Les problème s d'équipement de l'armée française , largement dus à une baisse des dépenses , mettent en péril la réalisation du modèle « Armées 2015 ».
D'ore s et d éjà, l'armée de Terre sait qu'elle ne pourra escompter que 354 ch11rs L«l~rc au lieu des 406 prévus.
Les premiers exemplaires de l'avion de tran sport stratégique A-400 M ne seront livrés, au mieu x, qu'en 2008 .
Les hélicoptères de transport NH-90 le seront à partir de 2011.
------------~ L'objectif de 300 avions de combat de type R,le ne sera pas réalisé.
Ce n 'est qu'en 2006 que l'armée de l 'air 494 000 personnes, militaires el disposera de son premier escadron de civiles.
se répartissant ainsi : Rafale, 20 ans après le premier vol de 200 000 dans l'armée de Terre; l'appareil.
d'état de voler; seuls 60% des chars AMX -30 B-2 sont en état de marche .
Le taux d'indisponibilité atteint 55 % pour certains hélicoptère s.
C'est pourquoi la France met en chantier une nouvelle loi de programmat ion militai r e , engageant un effort important en matière d e
d é penses d'équipement jusqu 'en 2015 .
L'entretien de l'équipement d 'armement nucléaire, le financement des nouvelles capacité s dans le domaine classique, la poursuite ou la relance des grands programmes lancés au milieu des années 1980 (char Leclerc , porl~-1111ions Clulrl~s-d~ Gtlu/1~ .
avion Rafale , second porte avions ) nécessitent en effet un effort b udgétaire soutenu .
Pour faire face à la prol ifération des armes de destruction massive, il est prévu de développer un système de défense antimis sile pour les forces envoyées en opérations extérieures .
La modernisation de l'arsenal repose sur le développemen t du missile M51 ,
d ' une portée de 8 000 km, essentiel lement destiné à dissuader la Chine , et sur l'acquisition d 'une capacité de frappe de précision (missile ASMP A) pour dissuader les« États-voyous ».
CHOIX NATIONAUX DE POLITIQUE DE DÉFENSE
Le Japon Sa défense nationale présente des particularrtés notables , dont l'origine vient des conséquences de la défaite de 1945 , mais aussi du fait de la permanence d 'une menace militaire dans sa zone géostratégique et d'une vulnérabilité particulière face aux catastrophe s naturelle s.
• Par des dispos ition s inscrites dans la Constitution imposée par le vainqueur américa in aprés la Seconde Guerre mondiale , le Japon se voit interdire le recours à la force dans ses relations extérieures (renoncement au droit de belligérance) .
• Le volume et la composition de ses forces armées sont limités .
• L'effort financier consacré à la défense est plafonné à 1 % du PIB.
sur son territoire ( ici, la base navale américaine de Sasebo ).
Depuis les années 1990 , la contradiction entre la puissance économique du Japon et son statut de « nain politique » est devenue à ce point flagrante qu'elle aura du mal à perdu rer.
L a
crise relationnelle avec les États-Unis due au déséquilibre du commerce entre ces deux géants , comme les pressions américaines pour voir amender la Constitution et le Japon prendre ses responsabilités régionales , devra ient entraîner la fin de l'.
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- Gouvernement de la Défense nationale.
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- FREYCINET, Charles Louis de Saulces de (14 novembre 1828-14 mai 1923) Homme politique Polytechnicien, ingénieur des Mines, il se met au service de Gambetta en 1871, et participe auprès de lui à l'organisation de la Défense nationale.
- FREYCINET, Charles Louis de Saulces de (14 novembre 1828-14 mai 1923) Homme politique Polytechnicien, ingénieur des Mines, il se met au service de GambettaF284 en 1871, et participe auprès de lui à l'organisation de la Défense nationale.
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