Devoir de Philosophie

Histoire Du Parti Socialiste

Publié le 15/08/2012

Extrait du document

histoire

Le 1er octobre, les militants approuvent à une très large majorité les propositions qui leur sont soumises. Le non-cumul des mandats sera la règle aux législatives de 2012 et le PS organisera des primaires ouvertes à tous, pour choisir son candidat en 2012.   Pour préparer ses propositions en vue de 2012, le PS organise le Tour de France du projet : des débats avec les Français sont organisés au cours des huit étapes. Le but : recueillir le diagnostic du plus grand nombre pour nourrir la réflexion des socialistes, et valoriser la France qu'on aime.  >>  Vous pouvez consulter les contributions des participants à toutes ces réunions grâce au baromètre des contributions qui les rassemblent  par mots-clés.  Fort de leur bilan dans les régions, les socialistes abordent les régionales de 2009 rassemblés. Engagés pour faire des régions des modèles de social écologie, le PS décline ses propositions dans son contrat socialiste pour nos régions.  Histoire  1831-1905 : le mouvement ouvrier et les origines du socialisme français  1905-1920 : de l'union à la scission  1921-1938 : le Cartel des Gauches, le Front populaire  1939-1958 : de la Résistance à la IVe République  1958-1971 : la gauche se cherche  1971-1995 : l'ère Mitterrand  1995-2002 : le « droit d'inventaire « de Jospin  2002 : l'échec de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle  2002-2007 : réformes, succès et échec  Depuis 2007  Le congrès de Reims (novembre 2008)  Vingt-et-une contributions générales et thématiques ont été rédigées par différentes personnalités ou sensibilités et courants du parti en vue de la préparation du Congrès de Reims de novembre 2008[27]. Six motions étaient en lice lors du vote des militants le 6 novembre :

histoire

« première fois la SFIO (26 contre 24 %).

Le congrès de septembre 1946 se tient alors que le parti traverse une grave crise d'identité.

Guy Mollet anime une tendancede gauche composite qui met en minorité la direction sortante (Daniel Mayer) soutenue par Léon Blum.Ce dernier propose au parti -mais trop tardivement- de rechercher comment la transformation socialiste peut s'accomplir par la voie démocratique.

Refusant de céderà «la peur du qu'en dira-t-on communiste» le vieux leader invite le parti à être d'abord lui-même.

Guy Mollet, quant à lui, affirme sa fidélité à la doctrine marxiste, àla lutte des classes, à l'unité d'action avec le PCF et condamne les révisionnismes.

Pour Léon Blum et les socialistes assurant des responsabilités gouvernementales, le souci majeur reste l'instauration du nouveau régime parlementaire sur le planintérieur et, à l'extérieur, la recherche d'une troisième voie entre le protectorat américain et la dictature stalinienne.

Ainsi se comprennent les efforts pour créer uneEurope forte et indépendante.

En mai 1947, le PCF quitte le gouvernement, refusant à la fois la politique indochinoise et le partage de responsabilités gouvernementales de plus en plus lourdes dufait de la grave situation économique et sociale.

Dès l'automne 1947, le PCF mène une virulente campagne anti-socialiste et s'affirme comme parti totalementstalinien.La SFIO, engluée dans la 3e force (alliance avec les radicaux et le MRP en opposition à la fois aux gaullistes et aux communistes), connaît un effritement de sespositions électorales et un déclin militant.

En 1954, c'est Pierre Mendès France, alors membre du Parti radical socialiste, qui paraît incarner le renouveau de la gauche non communiste.

Les difficultés et lesdrames de la décolonisation amènent les socialistes à prendre la direction d'un gouvernement de Front républicain en janvier 1956.

Les réalisations sont notables -traité de Rome sur la CEE, 3e semaine de congés payés...

- mais toute l'action politique du gouvernement de Guy Mollet est hypothéquée par la guerre d'Algérie.

Ledurcissement de la guerre conduit Pierre Mendès France et Alain Savary à quitter le gouvernement.

La SFIO sort profondément divisée et coupée de la jeunesse.

LaIVe République ne survit pas au coup de force des militaires qui, en mai 1958, ramène de Gaulle au pouvoir.L'attitude vis-à-vis du régime gaulliste opère un nouveau clivage.

Une minorité de la SFIO, d'autres élus de la gauche républicaine comme François Mitterrand etPierre Mendès France, se dressent contre le «coup d'Etat».

Les minoritaires de la SFIO quittent le parti et fondent le Parti socialiste autonome, dirigé par EdouardDepreux et Alain Savary. En 1960, le PSA fusionne avec de petits mouvements de chrétiens de gauche et de dissidents communistes, l'Union de la gauche socialiste (Gilles Martinet, ClaudeBourdet), Tribune du Communisme (Jean Poperen) pour former le Parti socialiste unifié (PSU). François Mitterrand crée la Convention des institutions républicaines (CIR) avec Charles Hernu et Louis Mermaz en 1964, alors que la même année le mouvementsyndical annonce son renouvellement : la CFTC se divise, aboutissant à la création de la CFDT sous l'impulsion d'Eugène Descamps.

Cette période voit naître ungrand nombre de clubs politiques de gauche, Club Jean Moulin, Citoyens 60…Grande fédération ou union de la gauche ?A l'approche de l'élection présidentielle de 1965, la SFIO semble hésiter longtemps sur la stratégie à adopter.

Gaston Defferre, soutenu par le centre et le centregauche, songe un moment à être candidat : la candidature de Monsieur «X» échoue du double fait du MRP et de la SFIO (échec de la “grande fédération”). Dès 1965, François Mitterrand et la CIR proposent une candidature de gauche non communiste.

Un rassemblement s'opère avec la Fédération de la gauchedémocratique et socialiste (FGDS) qui aboutit à la candidature de François Mitterrand.

Il sera soutenu par le PCF, puis, à un degré moindre, par le PSU. François Mitterrand obtient 32 % des voix au premier tour, à la surprise générale, mettant ainsi de Gaulle en ballotage et 45 % des voix au second tour.

La gaucherelève la tête et reprend espoir. En 1966, la FGDS publie son programme et passe avec le PCF un accord électoral de désistement au profit du candidat de gauche le mieux placé.

Cet accord estefficace puisqu'il amène l'opposition à un siège de la majorité lors des élections législatives de 1967. La crise de mai 1968 affaiblit la FGDS qui n'a pas pu prendre en charge les interrogations du moment.

Après l'échec du référendum et le départ de De Gaulle en1969, le nouveau Parti socialiste désigne Gaston Defferre comme candidat à la présidence de la République.

Alain Savary est nommé Premier secrétaire du parti de1969 à 1971. L'échec du tandem formé par Gaston Defferre et Pierre Mendès France (un peu plus de 5 % des voix, tandis que Michel Rocard, alors candidat du PSU obtient 3,6 %des voix) précipite la recomposition du parti.

Le PS s'élargit à Issy-les-Moulineaux : formé de la SFIO (Guy Mollet, Pierre Mauroy, Gaston Defferre, Jean-PierreChevènement) de l'URCG (Alain Savary) de l'UCGS (Jean Poperen), il fait de l'unité de la gauche un axe politique.

1971-1974 : la réunification de la famille socialisteC'est le congrès d'Epinay, en 1971, qui marque l'étape la plus importante de l'unité et de la rénovation du socialisme.

Au PS s'agrègent désormais la CIR et une partiedu «courant chrétien».

Le congrès d'Epinay élit François Mitterrand comme Premier secrétaire et donne mandat à sa direction de préparer un accord de gouvernementavec le PCF.

En mars 1972, le congrès de Suresnes adopte le programme «changer la vie».

En juin, le programme commun est signé avec le PCF et contresigné par les radicauxde gauche peu après.

En mars 1973, les élections donnent plus de 48 % des voix à la gauche.

En 1974, après la mort de Georges Pompidou, François Mitterrand est à nouveau le candidat unique de la gauche.

Il échoue de peu face à Valéry Giscard d'Estaing(49,6 % des voix au second tour) et ce résultat marque la progression des socialistes et des forces de gauche dans le pays.Cette dynamique précipite le rassemblement des courants socialistes, qui se concrétise aux “Assises du socialisme”, en octobre 1974, avec l'entrée d'une partie duPSU (Michel Rocard, Robert Chapuis), de membres de la CFDT (Jacques Chérèque, Jacques Delors) et de la 3e composante (Vie nouvelle, groupes d'actionmunicipale, objectif socialiste...) qui rejoignent, pour l'essentiel, la majorité du parti.Au congrès de Pau, en 1975, le CERES de Jean-Pierre Chevènement cesse de faire partie de la majorité du parti et constitue désormais la minorité.

* De l'union aux désillusions* * Aux élections cantonales de mars 1976, puis aux municipales de 1977, le PS démontre qu'il est devenu le premier parti de France.

À partir de 1977, le PCF entameune vaste campagne de surenchères (sur le SMIC, les nationalisations…) et de dénigrement du PS.

Il prend ainsi la responsabilité de la rupture de l'union de lagauche qui survient le 23 septembre 1977 et aboutit quelques mois plus tard à l'échec de la gauche aux élections législatives de mars 1978.

Lors du congrès de Metz, en 1979, deux coalitions s'affrontent : “mitterrandistes” et CERES d'un côté, “rocardiens” et “mauroyistes” de l'autre.

L'enjeu est double :future élection présidentielle et ligne politique.

La ligne défendue par François Mitterrand demeure majoritaire (Union de la gauche et affirmation de la volonté derupture avec le capitalisme).

En 1980, le parti élabore un projet qui développe l'orientation majoritaire de Metz.

De 1971 à 1981, les débats du Parti socialiste tournent essentiellement autour de la question de l'union de la gauche et des rapports avec le Parti communiste.En 1981, cette question perd de l'importance au profit des problèmes concernant la politique et la pratique gouvernementales.

Comment concilier impératifs degestion et volonté de transformation, contraintes économiques et avancées sociales ?Le 10 mai 1981, l'élection de François Mitterrand à la Présidence de la République ouvre une période nouvelle dans l'histoire du socialisme français.

C'est lapremière alternance politique entre la gauche et la droite sous la Ve République.

Les élections législatives de juin sont un triomphe pour le PS : pour la première fois. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles