Hindenburg

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Hindenburg et Ludendorff Hindenburg et Ludendorff sont les deux chefs militaires les plus célèbres de l'armée allemande.En 1914, HINDENBURG, général en retraite (il a soixante-sept ans), reprend du service et commande les troupes dufront oriental, associé à Ludendorff, plus jeune (cinquante ans), qui est son chef d'état-major.

D'habiles manoeuvrespermettent d'attirer les Russes dans un pays coupé de bois et de lacs et de les battre à Tannenberg (26-30 août1914).

La popularité des vainqueurs est immense en Allemagne.

En 1915, ils continuent à mener les opérationsorientales, mais s'effacent devant Mackensen.En août 1916, après l'échec de Verdun, Guillaume II confie à Hindenburg le commandement suprême.

Toujours aidéde Ludendorff, il dirige les opérations du front français avec une certaine habileté : en 1917, l'évacuation judicieusedes premières lignes et l'installation sur de puissantes positions fortifiées brisent complètement l'assaut tenté parNivelle sur l'Aisne.

Puis, en 1918, LUDENDORFF organise une vaste série d'offensives destinées à, briser le frontavant l'arrivée des renforts américains : de multiples coups, sur divers secteurs, doivent ébranler la résistancefranco-anglaise et assurer le succès du « coup final».

De là les attaques très dures sur la Somme, en Flandre, sur laMarne, en Champagne enfin.

Foch tient tête, et les Allemands subissent à leur tour l'assaut allié.

Le 8 août 1918, «jour de deuil pour l'armée allemande », la première attaque alliée réussit à Montdidier.

D'autres succès suivent.Hindenburg et Ludendorff voient alors l'imminence d'une défaite et veulent sauver l'armée.

La paix leur paraîtnécessaire et ils la réclament à l'empereur.

Après réception de la réponse américaine, Ludendorff parle sans doutede résistance à outrance, mais il revient bient6t à sa conviction première.

Le 9 novembre, l'état-major contraintGuillaume II à demander l'armistice et à abdiquer.Désormais les deux chefs tentent de limiter la catastrophe et, à l'intérieur de l'Allemagne, de freiner les tendancesrévolutionnaires.

En mars 1920, Ludendorff tente un coup de force contre Berlin.

En 1925, Hindenburg devientprésident de la République.

Après de multiples crises, il devait appeler Hitler à la Chancellerie, le 30 janvier 1933,avant de mourir en juillet 1934.. »