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Herzl, fondateur du sionisme

Publié le 29/03/2019

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Herzl, fondateur du sionisme
Le 3 juillet 1904, Theodor Herzl meurt à Vienne. De son vivant, il est déjà un personnage légendaire. Il réunit à Bâle, en 1897, le premier congrès sioniste dont l'objectif est d'instaurer une patrie juive, afin que les juifs retrouvent dignité et sécurité.
 
Le judaïsme européen se trouve au xix' siècle face à une situation difficile : dans les pays de l'Europe occidentale, les juifs, malgré l'antisémitisme, encore virulent qui culmine lors de l'affaire Dreyfus, sont intégrés à la société. Dans les pays de l'Europe orientale, en revanche, surtout en Russie, les juifs vivent encore dans des structures en partie médiévales. Ils doivent s'installer dans
 
Theodor Herzl, le fondateur du sionisme
certains quartiers, ne jouissent pas des droits politiques et sont en butte à la répression systématique de l’État de confession orthodoxe. Lorsqu'à nouveau, en 1881, des
 
pogroms se produisent, ils s'enfuient par milliers en Europe centrale et en Amérique. Ces pays eux-mêmes ne font que tolérer les juifs exilés, souvent pauvres, qui vivent sous la menace permanente de l'expulsion.
 
Le rêve de vivre dans un pays où n'existerait pas l'antisémitisme finit par susciter le sionisme, mouvement dont l'objet est la création d'un État juif en Palestine. En 1864, une première conférence sioniste, présidée par Léo Pinsker,

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« négociations avec le sul tan turc sont particu lièrement importantes car la Pale stine -conv oitée par beaucoup de sionistes qui rappel­ lent que ce pays avait joui de la souverai neté jusq u'en 64 avant notre ère -faisait partie de l'Empir e ott oman.

Malh eureusement les efforts de Her zl ont peu de succès.

Seule la Grande-Br etagne se déclare prête à mettre à sa disposition l'Ouganda, situé dans l'Est de l'Afr ique.

Après le choc provoq ué par le pogrom de Kichi nev (1903), Herzl donne d'ab ord son accord.

Mais il se heurte à la résistance de nombreux sionistes pour qui la seule patrie juive est la Terre sainte.

Afin d'é viter une scission du mouveme nt, Herzl abandonne le projet de l'Ouganda et promet de n'envisager à l'avenir qu'une implantation en Palestine.

Peu de temps après, Herzl meurt épuisé par un trava il incessant.

Le mouvement sioniste perd avec lui l'homm e qui avait conçu le rêve d'un État juif.

Personnalités du mouvement sioniste 1874-1952 Chaïm Weizmann Chim iste né en Biélorussie, il se rallie au mouvemen t sionis te dur ant ses études.

D'une façon différente de Herzl, il prend parti pour l'union du sionisme politique et de la cul ture juive.

Durant la Première Guerre mondiale, il est cons eiller aup rès du gouvernement britannique, puis contribue de façon décisive à la déclaration de Bal four en 1917 .

En 1949, il est le premier président de l'État d'Israël.

1878-1965 Martin Buber Ce philosophe d'origine au trichienne s'oppose au sionisme purement politique.

En s'appuyant sur les traditions mystiques des Juifs 19 04 de l'Est, il espère le Chaïm Weizmann renouveau spirituel du ju daïsme.

Ses Histoires du hassidi sme (1927) sont célè- bres.

En 1923 paraî t son œuvre principale, Le Je et le Tu, qui s'inspire également de la théologie chrétienne.

Pour lui le judaïsme repose sur des bases sociales fondées sur le rapport fraternel des individus dans les communaut és.

1886-1973 David Ben Gourion Né en Pologne, il fuit les pogroms et s'établit en Pales· tine en 1906.

Président des Trava illeurs de Sion, un mou­ vement qui encourage l'immi­ gration juive en Palestine, il œuvre sans relâche pour l'ins- tauration d'un État juif indé- Martin Buber pendant.

Au sein de l'organi- sation militaire Haganah dont, il est un des principaux chefs, Ben Gourion défend les colons juif s contre les agressions arabes.

En 1948, il proclame l'État d'Israël dont il sera chef du gouvernement de 1948 à 1953 puis de 1955 à 19 63.

18 87-1978 Felix Rosenblüth Né à Berlin, il fait partie en 1912 des fondateurs du mouvement bleu-blanc de la jeune sse sionis te, qui s'élève contre les tendances assimi­ latric es de la génération précédente.

Durant les années 20, Rosenblüth part Felix Rosenblüth en Palestine.

En 1961, il devient ministre de la Justice de l'État d'Israël sous le nom de Pinchas Rosen.. »

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