Grand oral du bac : Société LES PARTIS POLITIQUES
Publié le 06/02/2019
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En abandonnant la violence, des mouvements revendicatifs peuvent devenir des partis représentatifs. Ce sera sans doute le cas du Sinn Fein, en Irlande, avec Gerry Adams.
pouvoir. À droite, on trouve deux familles nées au xixe siècle et une extrême droite nationaliste. Force démocrate, Démocratie libérale et le Parti radical, qui composent la confédération UDF (Union pour la démocratie française), représentent une droite dite orléaniste, conservatrice sur le plan social, mais libérale dans les domaines politique et économique. Le RPR illustre la droite dite bonapartiste - c’est-à-dire attachée à un État fort, dirigiste et populiste au sens modéré du terme. Cependant, héritière du mouvement gaulliste, cette tendance opère depuis quelques années un rapprochement avec la droite libérale, laissant sur sa droite une place que vient occuper le Front national (FN). Celui-ci reprend à son compte, en les radicalisant jusqu’à la caricature, la défense des «valeurs nationales» et du territoire supposé « envahi » par les immigrés. En France, coexistent des partis politiques aux iden
tités très caractérisées qui épousent, par paires, le clivage historique droite-gauche. Ce fait et le relatif équilibre entre les électorats des cinq formations principales - PS, PCR UDF RPR et FN ne descendent que rarement, aujourd’hui, au-dessous de 10% - imposent à chaque élection un système d’alliances qui, depuis la disparition de la prédominance gaulliste dans les années 1970, favorise l’alternance politique.
Les partis et le pouvoir
Le régime de la Ve République, née en 1958 après l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle, impose aux partis de se situer par rapport au gouvernement en place - dans la majorité ou dans l’opposition. De 1962 à 1974, l’UNR gaulliste (Union pour la nouvelle République), devenue par la suite UDR (Union des démocrates pour la République), exerce le pouvoir continûment avec le seul soutien des républicains indépendants (giscardiens). Se trouvent alors dans l’opposition les partis de gauche (SFIO, PCF et Parti radical) et les centristes - dont une partie se ralliera au mouvement gaulliste, en 1969, après le départ du général de Gaulle de la présidence de la République. De 1974 à 1981, Valéry Giscard d’Estaing est président de la République. Avec lui, c’est le retour des centristes dans la majorité et la fin de la prédominance gaulliste au gouvernement. Cette majorité réunit les composantes de l’UDF de l’époque et de l’UDR - devenu RPR en 1976 sous la présidence de Jacques Chirac.
Les partis de gauche restent dans l’opposition, mais inaugurent, pour la première fois depuis le début de la Ve République, une vraie stratégie d’union de la gauche (PS, PCF, Mouvement des radicaux de gauche). De 1981 à 1997, la gauche est au pouvoir avec, d’une part, les deux septennats de François Mitterrand - chef historique du PS - et, d’autre part, des gouvernements de gauche (1981-1986, 1988-1993 et depuis juin 1997) en alternance avec des gouvernements de droite. Cette divergence d’options politiques
«
Les
partis politiques
En se chargeant d'exprimer les aspirations des
citoyens, en les rendant cohérentes et publiques
sous la forme de programmes, les partis permet
tent une clarification du débat- mais parfois aussi
son excessive simplification.
La presse, les mani
festations ou l'action parlementaire sont destinées
à diffuser tel ou tel élément des programmes.
C'est autour de ces programmes que la mobili
sation des citoyens s'effectue.
Les choix proposés
permettent à la fois l'identification du citoyen au
parti qui lui convient et, lors des élections, son ral
liement au candidat porteur de l'« étiquette» de ce
parti.
!..:organisation recrute ses cadres parmi les
militants qu'elle estime aptes à exercer des res
ponsabilité publique et les formes.
Enfin, les partis
ont pour vocation de parler au nom de ceux
qu'ils représentent au même titre que les élus -
qui sont, d'ailleurs, la plupart du temps
«encadrés» par leur parti.
De plus, leur situation
d'intermédiaire leur impose souvent le devoir de
contrôler les gouvernements issus de leurs rangs
afin de ne pas décevoir la volonté populaire.
Moyens d'action
Les moyens d'action qu'un parti met en œuvre
pour accéder au pouvoir se trouvent écartelés
entre la durée et le court terme.
Dans le premier
cas, il s'agit, de façon permanente, de recruter
des adhérents et d'élargir le nombre des sympa
thisants -qui viendront grossir ses rangs lors de
manifestations publiques (meetings, défilés de
revendication ou fêtes -de !..:humanité pour le
PCF, de la Rose pour le PS, Bleu-Blanc-Rouge
pour le Front national).
Dans le second cas, il lui
faut réunir le maximum de soutien populaire
sous la forme de suffrages lors des élections.
!..: importance des diverses catégories de parti
cipants aux partis politiques (électeurs, sympathi
sants, adhérents et militants) est, en général, révé
latrice de leur nature.
C'est la faiblesse généralisée
du militantisme qui justifie la tendance très forte à Aux ! É
tats-Unis, a où le régime est
présidentiel,
il n'existe que
deux grands partis,
les démocrates -
auxquels appartient le
président Bill Clinton -
et les républicains.
Les cohabitations
entre le Sénat
et le Président, sont
difficiles lorsque,
situation fréquente,
ils sont de majorités
opposées.
Le système de ......
parti unique vise
à encadrer
et à diriger/a société
dans le sens souhaité
par un dictateur,
comme ici à Cuba,
par le chef d'une
ethnie dominante,
comme souvent
en Afrique, ou par
une oligarchie
financière, comme
dans beaucoup
de pays en voie
de développement.
Il ne permet aucune
alternance au pouvoir,
et devient source
potentielle
d'affrontements en cas
de renversement.
l'oligarchie
dans les partis.
!..:élection des diri
geants est le plus souvent non démocratique,
qu'elle s'effectue par cooptation plus ou moins
avouée ou par élection indirecte à plusieurs
degrés.
La publicité faite autour de l'élection direc
te par les militants, en 1995, de Lionel Jospin à la
direction du PS en est la démonstration éclatante.
Origine des partis
Le terme de «parti» a longtemps désigné en
Europe, tout au moins jusqu'au XIx• siècle, des
clans s'opposant sur des critères non nécessaire
ment politiques.
Ainsi, en France, on a pu parler
des partis Armagnacs et Bourguignons pendant
la guerre de Cent Ans, ou du parti de la Réforme
pendant les guerres de Religion.
Toujours en
France, les clubs révolutionnaires peuvent appa
raître comme une préfiguration des partis poli
tiques, mais ces derniers n'apparaissent vrai
ment qu'avec le processus de démocratisation
de la vie publique et l'entrée des masses dans
ce processus par l'extension du droit de vote et
l'essor de la presse.
En fait, c'est en Grande-Bretagne et aux États
� Unis d'Amérique que l'on voit naître, au début du
� xix• siècle, les premiers vrais partis politiques:
cn démocrate et républicain aux États-Unis, et tra
� vailliste et conservateur en Grande-Bretagne.
En
� effet, dans ces pays existent assez tôt des parle
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., groupes
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»
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