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George Bush et le nouvel ordre mondial au début des années 1990 (politique)

Publié le 31/08/2012

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Les deux pays, ont l’ambition de propager leurs idéologies démocratiques. C'est-à-dire un respect pour les droits de l’homme, notamment celui des minorités ; le respect des frontières ; et la volonté d’aboutir à des changements paisiblement sans avoir besoin de recourir à la force. - Lutter contre le terrorisme (l.23) : Depuis les années 1990, le terrorisme a pris une place croissante sur la scène internationale en Israël-Palestine et en Irak mais a aussi touché des pays comme l'Algérie, l'Egypte, ou encore l'Indonésie, où il n'y a pas de troupes occidentales et où il est difficile de parler de domination impérialiste. Il s’agit principalement d’une démonstration de force contre des Etats où le pouvoir religieux extrémiste tente de renverser les gouvernements. - Arrêter le trafic de drogue (l.23) : Ce problème concerne malheureusement tous les pays, y compris la Russie et les Etats-Unis qui est le premier lieu de consommation de drogue, on a observé dans les années 80, une progression spectaculaire de la consommation de la drogue dans les pays du Tiers-Monde, sans compter que l’argent de la drogue sert à financer les actions des mouvements de guérilla comme au Liban où en Birmanie. Même si l’argent de la drogue est parfois bénéfique pour la balance des paiements, elle reste un fléau pour le bien-être du monde et de sa population. - Encourager activement le libre commerce et une coopération économique (l.14-15) : Ce point avait déjà été abordé par Bush à Malte avec Gorbatchev, les 2 et 3 décembre 1989. Le président américain se déclarait prêts à négocier un traité de commerce avec l’URSS, lui accordant la clause de la nation la plus favorisée car il souhaitait voir l’URSS s’intégrer à l’économie mondiale libérale, ce qu’elle avait refusé depuis 1945. - Procéder aux désarmements (l.9-10) : Il s’agit de l’un des points essentiels abordés lors de cette rencontre à Camp David, cette démarche avait déjà été entamée par Bush et Gorbatchev en signant un accord lors d’un sommet à Washington vers mai-juin 1990, où ils s’engageaient à une réduction de leurs arsenaux de produits chimiques et à une renonciation de la fabrication de ces armes.

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« - Ensuite Bagdad accuse son voisin de dumping pétrolier et de ne pas respecter les quotas de production fixés par l'OPEP, sans compter que Saddam Hussein accusele Koweït de vendre du pétrole qui appartient à l'Irak.- De plus, la 1ère Guerre du Golfe de 1980 à 1988, les opposant à l'Iran, a déstabilisé l'économie irakienne par des surendettements dues à des achats d'armessophistiquées pendant huit ans (30 milliards de dollars de dettes à l'Arabie Saoudite et au Koweït) ; un « hold-up » financier du Koweït riche en pétrodollars (10%des réserves mondiales de pétrole), aurait permis à Hussein d'éponger ses dettes.Saddam Hussein Le Koweït n'a pas la capacité de se défendre, par son infériorité numérique et matérielle par rapport à l'Irak, l'armée ne fait pas le poids et a été balayée en à peinequatre heures. Dès l'annexion du Koweït, les Etats-Unis, ne pouvant pas accepter la disparition d'un état indépendant qui bénéficie de la reconnaissance diplomatique de presquetous les membres de la communauté internationale, font appel à l'ONU.Bush affirme que cette menace irakienne sur les réserves pétrolières, met en danger les emplois, le mode de vie et la liberté des Etats-Unis ainsi que de leurs paysamis de par le monde (« l'une des ressources clés du monde » l.

5-6 ; « nos intérêts vitaux sont en jeu » l.2).De plus les Etats-Unis ont peur que Saddam Hussein fasse usage des armes de destruction massive, et qui l'en cherche de nouvelles (l.4-5). b) La réponse d'un monde uni. Dès l'annexion du Koweït, George Bush a eu la réaction immédiate de téléphoner personnellement à plus de soixante chefs d'Etats et de gouvernements en quelquesjours avec comme but de leur faire prendre une position commune, afin qu'en cas de confrontation, Saddam Hussein, ait en face de lui pas seulement les Etats-Unis,mais le monde entier.Du fait de cette coopération internationale, l'ONU va mettre en place toute une série de résolutions destinées à sécuriser le Koweït et ses pays voisins (Opération« bouclier du désert » qui vise à protéger l'Arabie Saoudite et libérer le Koweït) et à empêcher la poursuite des actions de Saddam Hussein, cela ira de la négociationjusqu'aux sanctions politiques, économiques, et militaires.Mais le président irakien qui juge que les Américains n'interviendront pas dans un conflit local après la traumatisante déroute subie au Viêt-Nam deux décennies plustôt (« syndrome vietnamien »), persiste et garde ses positions malgré les pressions de L'ONU et l'absence du soutien de l'URSS qui est sur le point de sombrer. L'entêtement de Saddam Hussein oblige l'ONU a lancé un ultimatum à l'Irak par la résolution 678 qui rend légitime l'emploi de la force contre le pays si d'ici le 15janvier 1990, l'Irak n'a pas évacué le Koweït. Le lendemain de la résolution 678, le 30 novembre 1990, George Bush tente une dernière tentative diplomatique pour éviter de recourir à la force et toutedégénérescence avec celle qu'on appelle la 4ème armée du monde par une déclaration, dans laquelle il montre sa volonté de paix, en invitant le ministre irakien desaffaires étrangères Tarek Aziz à venir le rencontrer à Washington, et demande au président irakien de recevoir le Secrétaire d'Etat James Baker (l.

30-35), pourdiscuter de tous les aspects de la Guerre du Golfe (l.36-37).Cette déclaration est considérée comme un dernier avertissement pour Saddam Hussein, avec ces paroles des Nations Unies de la veille répétées par Bush (« Letemps vous est compté.

Vous devez quitter le Koweït, et nous vous avons donné le temps nécessaire à cela.

» l.

26-28). Mais cette initiative débouchera seulement sur une rencontre à Genève, le 9 janvier 1991 entre Aziz et Baker qui sera un échec, les deux partis restent sur leurposition et le 13, le secrétaire général de l'ONU se rend à Bagdad, sans résultats ; le même jour, le Congrès des Etats-Unis autorise George Bush à appliquer larésolution 678, donc une entrée en guerre. A noter que dans sa déclaration du 30 novembre 1990, Bush rassure les Américains en leur affirmant que « si une action militaire est nécessaire, ce ne sera pas unautre Viêt-Nam » (l.21-22), « si un soldat américain doit partir combattre, il aura derrière lui assez de puissance pour gagner et partir aussi vite que possible, dès queles objectifs des Nations Unies auront été atteints.

» (l.23-25) : ces citations nous montrent bien que même si ils préféraient la diplomatie pour éviter d'éventuelsdégâts, une armée était déjà prête dans l'option où l'Irak refuserait de négocier, il n'y a avait pas de temps à perdre car malgré l'embargo commercial et financierimposé à l'Irak par l'ONU, l'Irak avait encore assez de ressources pour tenir encore quelques mois. La guerre éclate dans la nuit du 16 au 17 janvier 1991, entre les Etats-Unis avec le soutien de 29 nations, c'est l'opération Tempête du Desert (Desert Storm).

Cetteopération qui est la phase la plus violente de la 2ème guerre du Golfe (un millier d'avions, des dizaines de milliers de tonnes d'explosifs et des milliards de dollars dematériels).Cette guerre dure jusqu'au 26 février, où les Etats-Unis ainsi que les pays alliés alignent plus de 700.000 soldats dont 75% d'américains face à des Irakiens qui nepeuvent plus compter sur l'URSS pour leur fournir des armes. Après un mois d'intenses bombardements, le 24 février, l'offensive terrestre des pays coalisés dirigés par le général Schwarzkopf entraîne le retrait irakien et lalibération du Koweït.

L'opération est un succès, qui entraîne le retrait irakien et la libération du Koweït, 100 heures après le déclenchement de l'offensive terrestre. Les Etats-Unis apparaissent comme les grands vainqueurs de cette guerre : Sur le plan militaire, le succès est indiscutable avec des pertes humaines s'élevant à100 000 morts irakiens contre à peine 200 morts chez les pertes alliées (dont 115 américains), dont certains sont victimes de tirs « amis ».Mais sur le plan financier, les Etats-Unis ont perdu 61 milliards de dollars.

A noter aussi que malgré les provocations de Saddam Hussein, son régime est maintenu,ce n'était pas l'objectif de l'ONU de le renverser, et due à l'instabilité interne de l'Irak, l'occupation aurait coûté trop cher. Cette guerre du Golfe a été la démonstration d'une volonté mondiale de paix internationale (« il n'y a jamais eu plus claire démonstration d'un monde uni contrel'agression.

» l.12-13 ; « qu'il ne s'agissait pas des Etats-Unis contre l'Irak mais de l'Irak contre le monde » l.12). II) L'établissement d'un « nouvel ordre mondial ». a) Les Etats-Unis : « les gendarmes du monde » ? L'idée d'un « nouvel ordre mondial » a été employée, le lendemain de l'invasion irakienne du Koweït par Brent Scowcroft, conseiller du président Bush aux affairesde sécurité susceptible de régir le monde de l'après guerre froide.

Les Etats-Unis se donnent pour mission de repousser l'agresseur et d'établir le règne du droit.C'est un période historique où se produit un changement radical à la fois politique mais aussi sur la balance du pouvoir.Généralement, on utilise aussi ce terme pour se référer à un collectif qui se doit d'identifier, de comprendre et tenter de résoudre les problèmes qui vont au-delà desproblèmes étatiques.C'est-à-dire, libérer de la menace de la terreur, rechercher de la justice, et une paix durable.

Une ère dans laquelle les nations du monde, Est ou Ouest, Nord et Sud,pourront vivre enharmonie.La sauvegarde de la démocratie prend un rôle principal dans la politique étrangère car il existe toujours la possibilité d'un retour au totalitarisme.Dans cette optique de nouvel ordre mondial, Bush intervient sur tous les fronts mondiaux avec l'aide de l'ONU, que ce soit avant ou après la fin de la Guerre Froide. Afrique du Sud :. »

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