gauche (politique & socièté).
Publié le 20/05/2013
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Jean JaurèsJean Jaurès (1859-1914), gravure.Archives SNARK/Art Resource, NY
Si, comme les révolutionnaires, les socialistes envisagent la politique au travers du prisme social, ils divergent cependant sur les méthodes et l’action à mener.
Cérémonie au mur des FédérésEn mai 1936, pour la commémoration de la Semaine sanglante qui marqua l'écrasement de la Commune de Paris, Maurice Thorez etLéon Blum sont côte à côte (au deuxième rang à gauche) devant le mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise.
Cettecélébration commune, par les socialistes et les communistes, de l'un des épisodes les plus dramatiques de l'histoire du mouvementouvrier français est un des actes symboliques qui caractérisent le Front populaire.Roger-Viollet/Getty Images
Héritier d’un mouvement qui voit le jour au lendemain de 1830, la gauche socialiste, frappée par la répression lors des émeutes de juin 1848 puis lors de la Commune,commence véritablement à s’organiser en France à la fin du XIXe siècle.
En adoptant la théorie marxiste, elle entend faire de la conquête du pouvoir par le prolétariat et de l’instauration d’un système où la propriété collective des moyens de production serait la base de l’organisation sociale, le but ultime de son action.
Sa progressive unificationsous l’impulsion de Jean Jaurès, qui aboutit à la constitution en 1905 de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), s’accompagne cependant d’une évolutionvers le réformisme social et d’une intégration dans le jeu politique parlementaire.
Soutenant le Bloc des gauches, puis les radicaux au sein du Cartel des gauches, la SFIOaccède au gouvernement en 1936 avec Léon Blum, à la tête du Front populaire.
La politique menée alors consiste en une série de lois sociales importantes qui visent nonpas à transformer la société, mais à la réformer.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la SFIO continue certes à jouer un rôle politique certain sous laIVe République mais ne parvient pas à prendre en compte les changements intervenus en France et dans le monde.
Élection présidentielle de 1981Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu avec 51,76 p.
100 des suffrages exprimés.
Il bat le président de la République sortant,Valéry Giscard d'Estaing, qui recueille 48,24 p.
100 des suffrages exprimés.
La carte ci-contre présente la répartition des suffrages enfaveur de François Mitterrand, qui l'emporte dans 65 départements, contre 31 pour son adversaire.© Microsoft Corporation.
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La SFIO disparaît en 1969 tandis que se constitue le Parti socialiste (PS) sous la direction de François Mitterrand.
Rassemblant en son sein divers courants, depuis l’ailegauche du Centre d’études, de recherches et d’éducation socialistes (CERES) de Jean-Pierre Chevènement jusqu’aux modérés proches du centre, en passant par les tenantsd’une nouvelle gauche favorable à une approche antiautoritaire et décentralisée, le PS favorise l’union de la gauche en 1972 avec les communistes et le MRG.
Porté aupouvoir au lendemain de l’élection de François Mitterrand en 1981, le PS synthétise un message de défense des intérêts des catégories sociales défavorisées et un messagelibéral sur les problèmes de société, et prône l’intervention de l’État dans le domaine économique, notamment par la planification et les nationalisations.
Mais l’expériencedu pouvoir et la mondialisation favorisent une évolution du PS qui, revenu au pouvoir en 1988, pratique une gestion plus libérale de l’économie, au grand dam de sesanciens alliés communistes.
3.3 La gauche révolutionnaire.
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