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Fiche : Monde musulman au XXème siècle : Kémalisme – Nasserisme.

Publié le 11/11/2012

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militaire franco-anglaise contre l'Égypte fut décidée dès le début d'août 1956. La France et le Royaume-

Uni profitèrent d'un contexte international favorable pour lancer l'opération : élection présidentielle aux

États-Unis, l'URSS en prise avec la Pologne et la Hongrie. À la mi-octobre, un accord secret visant à

mettre au point un scénario d'intervention est passé entre le président français et le premier ministre

israélien. Israël enclencha le conflit contre l'Égypte le 29 octobre. Le 30 octobre 1956 les armées francoanglaises

passèrent à l'action. Cependant pression de l’URSS qui menace d’utiliser sa bombe atomique,

et manque de soutien des USA : retrait des troupes d’Égypte.

* Victoire pour Nasser qui devient un héros pour les Arabes, il inspire les nationalistes et de nombreux

partis panarabe voient le jour.

Nassérisme : vision panarabe, teinté de socialisme ainsi qu’un nationalisme détaché de l’islam. Le

nassérisme est une idéologie panarabe révolutionnaire, combinée avec un socialisme arabe : elle est

définie dans Philosophie de la révolution, où Nasser explique que l’Egypte possède trois cercles

« commissions étrangères + toutes les ressources du pays doivent être affectées par priorité aux frais d'occupation et au remboursement des indemnités dues aux Alliés. Militaire : des commissions doivent dissoudre intégralement l'armée pour la remplacer par une force de gendarmerie * Rejet très virulent de ce traité de la part de la population Turc qui soutien la cause de Kemal.

Si ce document fut signé par le gouvernement ottoman d'Istanbul, la plupart des Turcs, dans la presque totalité du pays, ne reconnaissent que l'autorité du gouvernement d'Ankara dirigé par Mustafa Kemal qui, lui, refuse catégoriquement ce traité et ses clauses.

La population prend fait et cause pour les nationalistes, et de toute l’Anatolie les hommes, les femmes et les enfants affluent vers Ankara.

Mustafa Kemal constitue aussitôt un gouvernement de salut public, et il charge des généraux d'organiser la défense nationale.

L’armée du Calife se désagrège d’elle-même. Dernier fait d’armes qui va asseoir le prestige de Kemal : la libération d’Istanbul et la guerre gréco -turque dans laquelle les troupes kémalistes sont mis à mal, mais Kemal en profite pour demander les pleins pouvoirs le 5 août 1921 mais qui s’expieront à la signature du traité de paix.

Victoire des armées turques à Sakarya. => Traité d’Ankara avec la France : importance capitale, car non seulement c’est la première fois qu’une puissance occidentale traite directement avec le gouvernement d’Ankara et non celui du sultan Mehmed VI, mais aussi car la France se retire de la liste officielle des ennemis de la Turquie et qu’elle considère le traité de Sèvres comme nul et non avenu. 1922 : Sultan perd son pouvoir politique mais demeure « Calife » (chef religieux) jusqu’en 1924.

> Fin d’une entité regroupant politique et religieux. 1930 : Kemal change de nom pour Atatürk.

Mesures politiques importantes : * 1930 : l'État intervient directement dans le champ économique et construit un puissant secteur public, fer de lance de l'industrialisation du pays.

* Volonté d’occidentalisation : Après l’abolition du califat, il fait venir en Turquie un collège de juristes occidentaux.

Il adopte sur leurs conseils le code commercial allemand, le code pénal italien, et le code civil suisse.

La polygamie est interdite, les hommes et les femmes deviennent égaux en droits, et les citoyens turcs deviennent devant la loi libre.

Calendrier musulman qui est remplacé par le calendrier grégorien.

L'école primaire devient obligatoire, et de nouvelles écoles sont ouvertes dans tout le pays.

L'école devient mixte, républicaine et laïque selon le modèle français de Jules Ferry.

La scolarisation des filles est fixée comme une priorité nationale. * Laïcité : des institutions : inscrite dans la constitution de 1924 avec l’abolition du Califat, rejet de l’islam dans la sphère privée et cesse d’être reconnu comme religion d’État (perte de la force légale du mariage religieux, Direction des affaires religieuses : (sorte de ministère au sein du gouvernement) nomme et destitue les Imams, et effectue des contrôles des écoles et du personnel religieux).

Dans la sphère civile et privée : Suppression par l’État Kémaliste de l’enseignement par des religieux musulmans.

Création d’un « clergé républicain » peu susceptible de constituer un pôle d’opposition au pouvoir.

L’armée est constitutionnellement gardienne de la laïcité, les partis politiques islamistes sont régulièrement interdits. « Dieu merci nous sommes tous musulman et parce que nous sommes tous musulmans nous devons. »

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