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Fiche de lecture la politique étrangère de la France

Publié le 17/01/2023

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« SEGOND Arthur, La politique étrangère de la France, Paris, Ed Que sais-je ?, 2019, 123 pages A.

Le contexte de l’auteur : Maxime LEFEBVRE est né le 28 septembre 1967 à Croix, après avoir fait ses études primaires et secondaires à Tourcoing (Nord) et une prépa HEC à Paris (Ipesup-Prepasup), Maxime Lefebvre est devenu diplômé de l'École des hautes études commerciales de Paris (1989) puis de Sciences Po Paris (1990) et a fait une maîtrise d'histoire à l'Université de Sorbonne Paris IV (1990).

Après son service militaire à la marine en 1991, il sort diplômer de l'ENA en 1994.

En 2012.

Il devient docteur en science politique à l'Université Panthéon-Assas sous la direction de Serge Sur.

A partir de 1994, il commence sa carrière diplomatique en entrant au ministère des Affaires étrangères entant que conseiller technique d'Hubert Védrine.

Il enchaîne les emplois diplomatiques jusqu'en 2018 où il est chargé de la prospective à la direction de l'Union européenne du Quai d'Orsay.

Il écrit son ouvrage sous le mandat d'Emmanuel Macron qu'il soutient, il était membre du Parti socialiste.

Le Président de la République applique aujourd'hui une politique étrangère accès sur l'Europe. B.

La thèse de l’auteur : Maxime Lefebvre construit son livre en plusieurs partie : tout d’abord il introduit le sujet sur les mythes fondateur de la France en évoquant les racines germaniques et gauloise puis le début de la souveraineté et « l’unité du royaume » (p.4) autour de l’autorité incarné par le roi.

Il nous fait part ensuite dans une troisième partie de l’introduction du rayonnement de la France, le faîte qu’elle soit « une grande nation aux inspirations universelles » (p.5).

Enfin pour terminer son introduction, il évoque le « rang » de la France à l’échelle internationale notamment à l’ONU. Par la suite, il écrit sa première partie sur la volonté de puissance de la France.

Dans son premier chapitre, il explique l’héritage de la puissance (des origines à 1815) de la France.

Il y explique que l’hexagone a construit sa puissance avec le rapport qu’il a eu avec les autres grandes nations européennes comme l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.

Dans un premier temps il établit la chrétienté supranationale et la rivalité franco-anglaise en commençant par évoqué l’origine du nom « France » qui est germanique, ensuite il introduit la chrétienté européenne supranationale, enfin, il nous apprend qu’il y a eu une rivalité historique franco-anglaise du XIème au XVème siècle.

Dans un second temps il introduit la France dans l’équilibre européen en expliquant la lutte contre l’hégémonie des Habsbourg puis le rayonnement français et enfin le réalisme et la raison d’état. Dans un troisième temps il nous fait part du temps de la prépondérance : absolue (renforcement de la puissance par le roi soleil…) et partagée (alliance avec d’autres puissances européennes).

Dans un quatrième temps Maxime Lefebvre nous introduit les guerres de la Révolution et de l’Empire en commençant par la République puis l’échec de l’Empire.

Dans son second chapitre dédié à une France diminuée (1815-1945) qui a été « envahie quatre fois par des troupes allemandes » (p.24) en 150 ans.

La France reste par ailleurs le grand rival des Anglais sur les mers mais n’a pas vu le danger venir de Prusse.

Dans un premier temps, l’auteur nous explique que la France est dans le système dit de Vienne en expliquant les différents système politique d’après Empire : la Restauration, la monarchie de Juillet (1830-1848), le « printemps des peuples » et enfin le règne de Napoléon III. Dans un second temps, le diplomate nous expose le défi allemand : La France est isolée par le « système de Bismarck » et le succès de la « Triple Entente » (Allemagne, Autriche, Italie).

Dans un deuxième temps, il expose en contradiction l’échec du « système de Paris » à cause d’une paix bancale malgré une stabilisation dans les années 1920 mais qui fais suite à une « décadence » selon J-B Duroselle (crise économique de 1929…) et enfin la « France libre » contre le régime de Vichy dirigé par Pétain.

Dans un troisième chapitre, le docteur en science politique introduit le faîte que la France est devenue une puissance moyenne d’influence mondiale selon H.Védrine depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale et le début du «siècle américain ».

Dans un premier temps, il nous fait part de la politique étrangère de la IVe République : la France s’est alignée dans le bloc de l’Ouest.... »

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