Faire face au réchauffement climatique, acteurs et enjeux (document de la COP 26)
Publié le 15/04/2023
Extrait du document
«
Hugo PM TG3
DM
Faire face au réchauffement climatique, acteurs
et enjeux
Cet article, publié sur le site internet de TF1 le novembre 2021, relate de
la conclusion de la COP 26.
La COP, en français conférence des parties, a
lieu chaque année depuis 1995.
Constituée principalement de
représentants des Etats qui ont signé la conférence de Rio (ou
"Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques"),
d’ONG (organisation non gouvernementales) et d’entreprises, elle a pour
but de mettre en place de nouvelles mesures pour lutter plus efficacement
contre le réchauffement climatique, de renforcer et faire le point sur celles
déjà mises en place et de se fixer des objectifs à tenir.
L’avant dernière, la
COP26, a eu lieu du 31 octobre 2021 au 13 novembre 2021 à Glasgow
(ville écossaise appartenant au Royaume-Uni), réunissant ainsi 30 000
participants dont les représentants de "quelques" 200 pays mais aussi des
membres d’ONG et de la presse.
Si la COP 21, tenue à Paris, était déjà qualifiée par les médias de
« sommet de la dernière chance », la COP26 a aussi eu droit à ce titre.
Seulement, elle est jugée décevante et clairement « pas à la hauteur des
attentes ».
Teresa Anderson qualifie même la conférence d’ "insulte aux
millions de personnes dont les vies sont ravagées par la crise climatique".
On est alors en droit de se demander pourquoi et comment faire face à la
crise climatique.
Nous verrons donc d’abord les enjeux de la crise
climatique et de la lutte contre celle-ci, puis nous nous intéresserons aux
différents acteurs qui agissent pour et contre la limitation du
réchauffement climatique.
Les enjeux du problème climatique et de la lutte contre celui-ci sont donc
multiples.
Avant de parler des enjeux géopolitiques et économiques, on
peut évoquer les conséquences et enjeux géographiques mais aussi
humains du réchauffement climatique.
Recontextualisons d’abord un peu.
S’il transforme son environnement (et
vice versa), depuis le néolithique, c’est-à-dire plus d’une dizaine de
milliers d’années, cela fait uniquement quelques siècles que l’être humain
exerce une influence considérable sur le climat.
Plus exactement, c’est à
partir de la 2e partie du XVIIIe siècle, avec la première révolution
industrielle (puis la deuxième à la fin du XIXe) que l’homme commence
véritablement à "polluer".
Cela a de nombreux impacts sur
l’environnements, que certains scientifiques commencent à réaliser à
partir du XIXe siècle.
Ceux-ci se traduisent par exemple par l’élévation
progressive du niveau des mers, causée par la fonte croissante de la
banquise, des glaciers continentaux, du pergélisol, mais aussi par le
phénomène de dilatation de l’eau.
Cela mène à une transformation lente
mais progressive des territoires du monde entier.
On peut le constater
avec l’érosion du littoral, c’est-à-dire le phénomène de "grignotage" de la
terre par la mer, notamment sur les côtes françaises, mais aussi avec
l’inondation de certains territoires.
S’il s’agit pour l’instant de petites
surfaces, des pays de basse altitude comme le Bangladesh se
retrouveraient partiellement inondés.
Le fait que certaines régions seront
un jour rendus inhabitables, à cause de trop hautes chaleurs ou bien de
l’inondation des territoires, peuvent nous mener à la conclusion que nous
ferons sans doute bientôt face à l’arrivée des premiers réfugiés
climatiques.
On peut aussi constater de nombreux enjeux géopolitiques.
Le manque
d’accès à l’eau pose par exemple de nombreuses questions.
La question
du partage de l’eau est à travers le monde entier une question de taille.
Cela est la source et alimente de nombreuses tensions, comme celles
entre les palestiniens et le gouvernement israélien, de nombreux
palestiniens recevant moins d’eau que leurs voisins israéliens.
La question
de la répartition des espaces aquatiques se pose aussi, comme avec
certains fleuves transfrontaliers (le Nil étant par exemple source de
tensions entre l’Egypte et l’Ethiopie) ou certaines nappes phréatiques
transfrontalières.
Les problèmes de sécheresses, en Syrie notamment,
sont également source de tensions, mais aussi d’exode rural et
d’immigration.
De plus, comme l’a rappelé Antonio Guterres, le « patron
de l'ONU, "la catastrophe climatique frappe toujours à la porte".
La question des enjeux de la lutte contre la crise climatique se pose aussi.
En effet, il y a de nombreux enjeux économiques pour tous les pays, qui
risquent d’être « dépassés » par d’autres Etats privilégiant la croissance
économique à la gestion du problème climatique (la Chine et l’Inde en
sont de très bons exemples).
En plus du risque de voir d’autres puissances
s’agrandir, il y a aussi le risque de voir l’économie du....
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