exposé séisme Maroc
Publié le 04/11/2023
Extrait du document
«
TEXTE EXPOSE SEISMES MAROC
INTRODUCTION :
« S’il y avait des aides à ne pas refuser, c’étaient celles précisément de
l’Algérie et de la France ».
Cette phrase tirée du journal francophone
algérien TSA fait part du refus Marocain de recevoir la moindre aide de la
part de Paris et d’Alger à la suite du séisme qui a eu lieu ces derniers
jours.
En effet dans la nuit du 8 au 9 septembre un séisme a eu lieu dans
les villages de la région du Haut-Atlas au Maroc.
Cette zone est
particulièrement sismique du a son placement géographique très
rapproché de nombreuses failles et le pays se situant entre deux plaques
tectoniques (MONTRER CARTE).
Cette région du Maroc a été
particulièrement sensible à ce séisme étant donné les hauts reliefs
présents dans cette zone montagneuse.
Ainsi les habitations placés en
pente sont plus fragile et s’écroulent plus facilement.
Le bilan provisoire de ce séisme est d’environ 3 000 morts et près de 5
600 blessés.
Depuis, 4 pays sont venus en aide au Maroc : (l’Espagne, Les
Emirats Arabes Unis, Le Qatar et Le Royaume Uni).
Le pays « en toute
souveraineté » n’a pas lancé d’appel à l’aide international afin de ne pas
apparaitre comme « un Etat failli » comme le note Abdel Malek Alaoui,
président de l’Institut marocain d’intelligence économique et
communicant.
En défendant « leur souveraineté », Rabat a refusé la proposition d’aide
envoyé par Paris par le biais d’Emmanuel Macron en route pour l’Inde pour
un sommet du G20.
En plus de la France le Maroc a également refusé
l’aide de son voisin algérien avec qui « les relations diplomatiques ont
rompu depuis 2 ans ».
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Pour effectuer ce travail je me suis appuyé sur deux articles : le premier
du journal Le Monde Afrique intitulé « Le Maroc affiche sa « souveraineté
» dans la sélection de l’aide internationale aux victimes du séisme » publié
le 15 septembre 2023 par Fréderic Bobin.
Et le second du journal Algérien
TSA intitulé « Séisme Maroc : la France vexée, Mohamed VI ciblé par les
critiques » publié le 13 septembre 2023 par Riyad Hamadi.
J’ai sélectionné
ces deux articles pour la diversité des apports qu’ils pouvaient avoir dans
mon travail.
Le monde s’efforçait de donner une vision neutre du sujet
alors que le journal Algérien est très arbitraire et montre une opposition
forte au Maroc.
Après la lecture de ces articles nous pouvons nous
demander :
-Comment, dans un contexte de tensions diplomatiques trilatérales entre
Paris, Alger et Rabat, le refus d’assistance proposée par la France et
l’Algérie marque-t-il « une aigreur » dans leurs relations ? (Le monde)
Nous répondrons à cette problématique en 3 axes ici présent.
I.
Une proposition déclinée pour « de simples raisons techniques » ?
« Les considérations qui ont joué sont bien plus techniques que
géopolitiques, L’Espagne était en mesure d’envoyer rapidement du
matériel de désincarcération en raison de sa proximité géographique.
Le
Qatar et les Emirats sont connus pour disposer de brigades cynophiles à la
hauteur en pareilles circonstances.
Quant aux Britanniques, ils possèdent
des drones spécifiques permettant la localisation des victimes enterrées
grâce à la captation de la chaleur.
».
Comme le note Abdel Malek Alaoui la
sélection de pays se base uniquement selon lui sur des raisons techniques.
En effet selon le Monde Rabat estime que « le pays est capable de gérer
une crise sanitaire d’ampleur sur son territoire sans que l’occident ait son
mot dire ».
Le pays demanderait donc la fin du « paternalisme
humanitaire ».
Le journal français donne donc ici le point de vue du Maroc qui estime
privilégier ces 4 soutiens pour de simples raisons techniques.
Cependant le journal nuance ses propos en déclarant « Officiellement, de
simples raisons techniques – la qualité d’une expertise rapide à déployer
et répondant aux besoins marocains – sont avancées pour expliquer une
telle sélection.
En réalité, la géopolitique, à savoir la carte des amitiés et
des inimitiés, des suspicions et des malentendus, n’est pas complètement
absente du tableau, même si elle n’explique pas tout.
».
Ici le journal
nous avertit sur ces déclarations qui semblent manquer d’informations.
L’utilisation des termes « officiellement pour de simples raisons
techniques » montre qu’il y a également un officieusement qui serait une
certaine hostilité géopolitique du Maroc envers la France.
Cependant le
monde précise que cette hostilité « n’explique pas tout ».
Alors que le journal français s’efforce de relater un discours nuancé, de
son côté le journal algérien est bien plus partial avec une volonté
d’opposer le bloc franco-algérien a celui du Maroc et de ses partenaires.
En évoquant « une aide utile » et en soulignant l’effort fait par l’Algérie de
proposer de l’aide après « deux ans de relations diplomatique au point
mort ».
« Alger prend acte et en tire des conclusions évidentes ».
Le journal appuie ses propos en déclarant « Une aide internationale
d’envergure aurait sans doute permis de sauver plus de vies et soulager
les souffrances des survivants.
» Ici le quotidien algérien accuse
directement le Roi Mohammed VI de faire passer des « considérations
politiques » avant la détresse de son peuple.
Le journal français confirme les affirmations du journal algérien en
relatant : « « J’ai bien du mal à croire que seuls des critères techniques
ont prévalu.
Si la proximité géographique a pu jouer pour l’Espagne,
comment expliquer le choix du Qatar et des Emirats arabes unis, qui se
situent bien plus loin du Maroc que ne l’est la France et l’Algérie ? »
objecte Aboubakr Jamaï, directeur du programme des relations
internationales à l’Institut américain universitaire d’Aix-en-Provence.
Alors entre raisons techniques et géopolitiques, les deux journaux
semblent s’accorder sur une chose : la problématique du Sahara
occidental entre autres freine Rabat à accepter l’assistance de Paris et
Alger.
II.
La marocanité du Sahara occidental un enjeu majeur pour Rabat et
Alger.
Le Sahara occidental est un territoire de 266 000 km du Nord-Ouest de
l’Afrique.
Il est bordé par le Maroc au Nord, l’Algérie au Nord-Est et la
Mauritanie à l’Est et au Sud.
Ce territoire est une ancienne terre coloniale
espagnole.
Depuis son départ en 1976 le Sahara occidental n’a pas de
statut juridique.
L’ONU se contente de le considérer de territoire non
autonome.
Depuis de nombreuses années ce territoire cristallise les tensions.
En effet
il est d’une part revendiqué par le Maroc et d’une autre par La république
arabe sahraouie démocratique (RASD), régime créé par le Front Polisario
en 1976.
Ce mouvement qui vise à obtenir l’indépendance totale du
Sahara occidental est soutenu par l’Algérie qui souhaite voir le Maroc
perdre le contrôle de cette région.
Depuis le cessez le feu de 1991, 80% de la région sont contrôlés et
administrés par le Maroc contre 20% pour le Front Polisario.
Il a donc été
installé « le mur de sable », une frontière hermétique mise en place pour
délimiter les zones d’action de chaque gouvernement.
L’ONU est
également présent sur ce territoire tendu afin de veiller à une bonne
application du cessez le feu de 1991.
Car en réalité les deux camps
continuent de revendiquer l’entièreté du territoire.
Le Maroc fonde sa
revendication sur les accords de Madrid et sur la base de liens
d'allégeance passés entre les tribus sahraouies et les sultans du Maroc.
En
effet, la position marocaine met en avant l'appartenance du territoire aux
différentes dynasties comme les Almoravides, issus de ce même Sahara,
et les Almohades dont la monarchie actuelle est l'héritière et qualifie le
conflit de relique de la colonisation.
De son côté Le....
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