Etude critique de document - Faire la guerre faire la paix: terrorisme et Al Quaïda

« Étude critique de document La menace communiste ayant disparu et la guerre froide étant résolu, un nouvel ordre mondial se met en place celui d’un monde unipolaire dirigé par les États-Unis « champion de la défense de la liberté et de la justice ».

Pourtant, une nouvelle menace vient affaiblir la superpuissance américaine : le terrorisme, un acteur inédit, « des dangers sans précédents » qu’elle doit combattre au nom de la liberté.

Dans ce discours, adressé au Congrès américain et d’une manière plus général au monde, Georges W.

Bush explique quelle vison du monde il défend et quel rôle les États-Unis s’attribuent dans l’ordre mondial (tout cela, avec une vision très conservatrices des choses ; il est républicain).

Georges W.

Bush s’exprime le 29 Janvier 2002, quelques mois après les attentats du 11 Septembre 2001 et de l’entrée en guerre des États-Unis en Afghanistan.

Pourquoi et comment les États-Unis se lancent elles dans une guerre contre le terrorisme ? Il semble alors pertinent de voir dans une première partie, le contexte de l’après 11 Septembre 2001 ainsi que les premières missions sur le terrain.

Puis, dans un second temps, nous verrons face à quelles menaces les États-Unis doivent faire face et la vision que ce pays peut avoir de sa place dans l’ordre mondial. Pour commencer, le contexte de l’après 11 Septembre 2001 marque l’entrée dans une décennie décisive pour la puissance qui se retrouve complètement ébranlée suite aux attentats.

De ce fait, les attentats revendiqués par le groupe terroriste d’Al-Qaïda (crée en 1988) et dirigé par Oussama Ben Laden, ont considérablement déstabilisé la grande puissance américaine.

Ce choc le président en fait par : « nous étions sous le choc et en proie à la souffrance ».

En revendiquant leur grandeur Al-Qaïda a non seulement fait des milliers de victimes mais a aussi réussi à toucher les bâtiments les plus puissants des États-Unis, pays jusqu’ici intouchable aux yeux du monde.

Cependant, ce traumatisme a renforcé la cohésion nationale « notre Union n’a jamais été aussi solide » et le gouvernement selon, Georges W.Bush, a su se relever en essayant tant bien que mal de reconstruire le pays : « En quatre mois à peine, notre pays a réconforté les victimes, commencé à reconstruire New York et le Pentagone ». En outre, si les attentats du 11 Septembre 2001 ont engendré des répercussions nationale, ils ont également également entraîné des répercussions mondiale.

Le monde entier s’est senti menacé par ces nouvelles menaces, en particulier les autres puissances occidentales.

La guerre, qu’a déclaré le président américain le soir même des attentas, a conduit à une coalition internationale en Afghanistan (en octobre 2001 avec l’accord de l’ONU) ; « formée une grande coalition » afin de combattre un ennemi commun.

Le président met en évidence la réussite de la mission en Afghanistan ; ils ont réussi à chasser les talibans du pouvoir : « capturé, arrêté et mis hors d’état de nuire des milliers de terroristes, détruit des camps d’entraînement de terroristes en Afghanistan ».

De plus, pour lui, les américains et la coalition ont sauvé les Afghans de la terreur exercée par les talibans : « sauvé un peuple de la famine et libéré un pays d’une oppression brutale ».

Pourtant, il oublie un détaille important : le nombre de victimes civiles qu’ont causés les interventions occidentales. En clair, grâce aux attentats du 11 Septembre 2001, le groupe terroriste d’Al-Qaïda a prouvé au monde entier qu’il présente une réelle menace, d’autant plus que cette organisation a démontré qu’elle était structurée et organisée et ceux à l’échelle mondiale. Ainsi, la première menace à laquelle doit faire face les États-Unis est sans nul doute Al-Qaïda.

Pour le président américain ce sont des « milliers de tueurs dangereux ».

Il ajoute que se sont de « véritables bombes à retardement prêtes à exploser sans avertissement.» montrant par conséquent la difficulté à laquelle doit faire face les américains pour trouver, arrêter ou même tuer des membres de l’organisation.

De ce fait, ils sont « disséminés un peu partout dans le.... »