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ÉLECTIONS ET SYSTÈMES ÉLECTORAUX

Publié le 29/03/2014

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ÉLECTIONS ET SYSTÈMES ÉLECTORAUX

I. — Six grands types d'élections

1. L'élection présidentielle

Elle a lieu, sauf décès ou démission, tous les 7 ans. Dates effectives : 1965, 1969, 1974, 1981, 1988. Le nombre de candidats au er tour est illimité (6 en 1965, 7 en 1969, 12 en 1974, to en 1981, 9 en 1988), mais il faut des <4 parrains « (50o élus dans 3o départements). Au e tour, seuls restent en lice les deux candidats les mieux placés au i" tour : cette disposition pousse à la bipolarisation des forces politiques.

2. Les élections législatives

Elles ont lieu, sauf dissolution, tous les 5 ans. Les dernières en date, 1968, 1973, 1978, 1981, 1988, se déroulaient au scrutin majoritaire uninominal dans 491 circonscriptions (577 en 1988). En 1986, elles se sont déroulées au scrutin proportionnel dans le cadre du département.

« LA FRANCE Il.

- Scrutin proportionnel ou majoritaire ? Les spécialistes ont imaginé et mis en œuvre des dizaines de systémes électoraux, distincts par le cadre géographique, le nombre de sièges à pourvoir, le nombre de tours de scrutin ...

On peut les ramener à deux grands types.

1.

Le scrutin majoritaire Il consiste à proclamer élu le candidat qui a obtenu la majorité des s uffrages .

Ce peut être dès le l" tour (système-guillotine anglais, avec seulement la majorité relative) ou lors d'un second tour dit « de ballottage » (cas des élections législatives françaises entre 1958 et 1986, avec, entre les deux tours, des éliminations et des désistements).

Ce système - pousse les partis aux alliances, lorsqu'il y a deux tours, et, finalement, à la bipolarisation ; -amplifie le succès des vainqueurs, et assure ainsi une majorité et un gouvernement stables ; -élimine malheureusement, ou lamine, les minorités.

Donc, un système efficace et injuste .

2.

Le scrutin proportionnel Il oppose des listes de candidats, dans un cadre assez vaste (département, région, pays) et assure à chacune un nombre d'é lus qui est en rapport avec sa force électorale.

Ce scrutin est juste (les minorités ne sont pas laminées ), mais il fragmente la représentation nationale, il ne pousse pas aux alliances, il favorise l'instabilité gouvernementale.

La gauche est revenue à ce scrutin pour les législatives de 1986, remportées par l'alliance RPR-UDF .

Celle-ci a fait voter le retour au scrutin majoritaire pour les législatives de 1988, que le PS a gagnées.

Le PS n'envisage pas de nouveau changement.. »

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