De la démocratie représentative à la démocratie participative
Publié le 09/11/2012
Extrait du document
Les gouvernés peuvent faire entendre leur voix entre 2 élections par les sondages, la contestation, qui
peut prendre des formes diverses et renvoie à la notion de répertoires de l’action collective, utilisée par
C.Stilly; notion largement répandue en science sociale. Ce sont les moyens d’agir en commun, sur la
base d’intérêts communs, à un moment donné; ce sont les règles et le susages encadrant cette action. Il
montre à traervs l’étude des mouvements sociaux en France que les mobilisations varient selon les
époques. Il distingue une rupture au milieu du 19ème s.
Du 17ème au 19ème le répertoire se joue dans un cadre local, procède par détournement. Il prend
souvent la forme d’émeutes et de sabotages.
Dans la première moitié du 19ème s le répertoire qui s’impose prend en envergure natonal, les
revendications deviennent plus abstraites.ces évolutions s’expliquent par le développement du
capitalisme et la construction de l’Etat moderne. L’adoption d’un type d’action collective résulte d’un choix
limité.
«
déterminante.
Il faut aussi prendre en compte l’influence de la conjoncture électorale.
Dans le système politique français certaines élections paraissent plus mobilisatrices que d’autres.
L’explication est à rechercher du côté de la connaissance et de la représentation de ces institutions des
institutions, de l’importance accordée aux mandats, de la pression sociale plus ou moins forte, de la
médiatisation, de la personnalisation, du mode de scrutin (le second tour est plus mobilisateur), et du
calendrier électoral; et enfin de l’appel éventuel à l’abstention d’un parti puissant.
II) La judiciarisation de la vie politique
Cad l’importance de la figure du juge, de plus en plus grande, et de son intervention dans la vie politique.
Ceci est lié à la mise en plca du contrôle de constitutionnalité avec le conseil constitutionnel.
Cette judiciarisation est également liée à la multiplication des procédures judiciaires contre des élus ou
des gouvernants depuis 20 ans.
Elle se traduit parfois par des démissions de responsables politiques, nationaux ou locaux.
Ce
phénomène, relayé et amplifié par les médias a contribué à ternir l’image du personnel politique en
France.
Cette réaction en chaîne du monde de la magistrature contre le personnel politique aurait été déclenchée
suite à l’affaire du carrefour du développement, avce la mise en accusation devant la haute cour de
Christian Nucci.
La procédure a été neutralisée par le vote d’une loi
d’amnistie en 1990.
III) La disqualification du personnel politique
C’est une critique ancienne.
Le régime représentatif a toujours eu ses détracteurs parmi les fidèles de
l’AR, mais aussi chez les partisans d’une démocratie directe ou semi-directe, comme JJ Rousseau, pour
qui la souveraineté du Peuple ne peut pas être représentée.
Comme le rappelle Manin dans principes du gouvernement représentatif, l’élection d’Athènes à
Montesquieu, l’élection n’était pas considérée comme un instrument démocratique.
Gouvernement
représentatif et démocratie ne sont pas, au départ, synonymes.
Le tirage au sort paraît mieux adapté au
régime démocratique que l’élection.
L’élection en effet est un mode plus élitiste et moins égalitaire de sélection des représentants que le
tirage au sort.
Pourtant cette conception se renverse au 18ème siècle en Europe et aux US, et va se
développer l’idée que la démocratie est un gouvernement représentatif et que va s’imposer un
gouvernement représentatif, qui est un mixte de caractéristiqyes démocratiques et de caractéristiques
aristocratiques.
Le système représentatif, associé à des mécanismes tels que les restrictions du suffrage
et le bicamérisme permettent en effet aussi de se prémunir contre le Peuple, vis-à-vis duquel la méfiance
est assez générale.
La réticence à droite et à gauche à l’égard du régime représentatif et de la vie parlementaire vont nourrir
l’anti parlmentarisme, qui est un état d’esprit qu’on retrouve comme une constante.
L’hostilité au Parlement vient d’abord des vaincus de 1789.
Le pays fait véritablement
l’apprentissage de la vie parlementaire sous la restauration, de 1814 à 1848.
L’anti parlementarisme émane alors des ultras, cad les partisans intransigeants de l’AR (Bonald, De
Maistre).
Le premier Empire se caractérise pour sa part par la négation du parlementarisme, avec un pouvoir
personnel sans contrôle, des assemblées asservies, et l’effacement de toute opposition.
Le régime
parlemantaire aura par la suite des détracteurs aussi bien à droite qu’à gauche.
Sous la IIIème République l’anti parlementarisme se développe à gauche et à droite.
Le boulangisme
cristallise ce rejet du régime parlementaire et de la classe politique au pouvoir.
L’anti parlementarisme.
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