communiste italien, Parti [PCI] (partis politiques).
Publié le 21/05/2013
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de Modène.
Combattant en Espagne dans les Brigades internationales, Longo fut arrêté à plusieurs reprises pour ses activitésantifascistes avant d'étre détenu sur l'île de Ventotene entre 1940 et 1943.
Député à l'Assemblée constituante, il succéda à PalmiroTogliatti à la direction du Parti communiste italien (PCI) en 1964.Archivio Publifoto/Fotocronache Olympia
Après la Libération et la naissance de la république (1946), le PCI exerce une influence déterminante sur l’élaboration de la nouvelle Constitution.
Mais, en mai 1947,comme en France et en Belgique, les ministres communistes sont exclus du gouvernement d’Alcide de Gasperi.
Dans le contexte de la guerre froide, le PCI reste confinédans une opposition aux gouvernements centristes conduits par la Démocratie chrétienne, puis, dans les années soixante, aux coalitions de centre gauche auxquellesparticipent les socialistes.
Sur le plan électoral, le PCI enregistre une croissance continue, obtenant jusqu’à 34,4 p.
100 des suffrages en 1976 (son record).
Cependant, l’anticommunismefondamental des autres partis et les obligations internationales de l’Italie au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) interdisent l’entrée de ministrescommunistes dans le gouvernement issu des élections.
À l’antagonisme « gouvernement contre opposition » se substitue alors la pratique dite du consociativismo (de consociare, « associer »), qui consiste à associer les forces d’opposition dans les grandes décisions d’intérêt national.
Enrico BerlinguerAlain Nogues/Sygma
Le PCI a cependant l’occasion de gouverner au niveau local, notamment dans les régions d’Italie centrale, administrées dès l’après-guerre par la gauche (comme à Bologne,par exemple), et, à partir du milieu des années soixante-dix, dans toutes les grandes villes du pays, de Rome à Naples en passant par Turin, Gênes et Venise.
Dans la continuité de la théorie élaborée par Togliatti d’une « voie italienne vers le socialisme » — qui énonçait notamment une acceptation entière et loyale des règles dujeu démocratique et l’affirmation d’une autonomie toujours plus grande du PCI par rapport au mouvement communiste international (polycentrisme) — Enrico Berlinguer,secrétaire général du parti de 1972 à sa mort, en 1984, s’efforce de s’écarter davantage de Moscou en se faisant le promoteur de l’« eurocommunisme » aux côtés desPartis communistes français et espagnol.
Berlinguer est également à l’origine de la stratégie du « compromis historique » entre le PCI et la Démocratie chrétienne, quiconduit le PCI à soutenir les gouvernements démocrates-chrétiens de Giulio Andreotti, entre 1976 et 1979, soit au paroxysme des attentats terroristes contre l’État italien.
4 NAISSANCE DU PARTI DÉMOCRATIQUE DE LA GAUCHE
Achille OcchettoNé en 1936, fils d'un éditeur, inscrit très jeune au Parti communiste italien, Achille Occhetto en devient secrétaire général en 1988,succédant à Alessandro Natta.
Il dirige le parti dans une période de profonde transformation, au cours de laquelle se produit lascission qui voit la majorité des adhérents constituer le Parti démocratique de la gauche (Partito democratico della sinistra, PDS) en1991.
Occhetto en devient le secrétaire général, avant de démissionner en 1994, à la suite des mauvais résultats électoraux du PDS,et de laisser la place à Massimo D'Alema.Marco Lanni/Farabolafoto
Le PCI amorce un nouveau virage entre 1990 et 1991 sous l’impulsion d’Achille Occhetto, qui succède à Alessandro Natta (1984-1988), avec la décision d’accélérer latransformation du parti à la suite de la chute des systèmes socialistes en URSS et en Europe de l’Est.
Le PCI se prononce alors très fermement en faveur de l’intégrationeuropéenne.
Ce tournant est marqué par la naissance, en février 1991, du Parti démocratique de la gauche (Partito democratico della sinistra, PDS), tandis que150 000 dissidents fondent le parti de la Refondation communiste (partito della Rifondazione comunista, dit Rifondazione), qui se veut l’héritier de la traditionrévolutionnaire du PCI.
Aux élections de 1996, le PDS, dirigé par Massimo D’Alema, devient le premier parti d’Italie, avec 21,1 p.
100 des voix.
La coalition de l’Olivier, qu’il forme avec d’autresforces de centre gauche, accède alors au gouvernement du pays, avec une majorité qui comprend également la Refondation communiste.
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