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Citoyenneté et Civilité - La sécurité dans la commune - La sécurité incombe au citoyen

Publié le 04/09/2012

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La violence juvénile augmente de plus en plus. Les actions de l’Etat n’entraînant pas de résultats, de nombreux citoyens ont décidé de créer des groupes de préventions pour les jeunes contre la délinquance. Ces groupes se forment le plus souvent par quartiers. Des citoyens bénévoles, des associations locales, des parents prennent de leur temps libres pour informer les jeunes de la notion de délinquance, quelles en sont les conséquences pour la communauté, les risques encourus par un jeune délinquant… Ainsi, il est plus facile de prévenir la violence, les participants se sentant comme des « tampons entre les jeunes et la police «, entre lesquels la communication a toujours été difficile. b- Citoyens qui agissent pour veiller à la sécurité de tous. Ressentant un sentiment d’insécurité croissant, de plus en plus de villes voient l’apparition de groupe de citoyens agissant pour une meilleure sécurité dans leurs lieux de vie. De nombreux projets de « voisins vigilants « se développent, s’ils n’existent pas déjà. Ce principe de « voisins vigilants « est de combattre au maximum la petite délinquance, tout d’abord en prévenant les voyous potentiels par des panneaux indiquant la surveillance du quartier, et surtout par des citoyens gardant un œil sur les maisons et rues autour d’eux. Il s’agit d’un système d’entraide, qui de plus responsabilise les citoyens y participant.

« a- Failles des services publicsLes émeutes de 2005 et de 2006, soit « les banlieues en feu » et le mouvement anti-CPE démontrent que l’Etat est vite dépassé.

La violence juvénile est aussi unnouveau problème auquel l’Etat ne trouve pas encore de solution alors qu’elle ne cesse d’augmenter depuis.

On remarque aussi des abus de la part des policiers euxmêmes, ainsi en janvier dernier deux policiers ont profité de leur statut pour commettre un vol dans un magasin en prétextant une perquisition.

Cela prouve que lasécurité des citoyens ne peut uniquement reposer sur les services publics mis en place par l’Etat.Dans le cas du meurtre de Milly-La-Forêt commis par un récidiviste qui n’aurait pas du être remis en liberté, l’Etat est même à l’origine de l’insécurité.b- Multiplication et inefficacité des loisFace à la violence, l’Etat à tendance à multiplier les lois ce qui se révèle trop souvent totalement inefficaces étant donné que nombre de lois existantes sont déjà trèsrarement appliquées à cause du manque de moyens et de policiers.

Un exemple : saviez vous que le code pénal (article 322-6) prévoit 10 ans de prison (20 ans sil’infraction est commise en bande) et une amende de 150 000 euros pour l’incendie d’un véhicule ? 45 000 voitures sont parties en fumée en France en 2009, soitdeux fois plus qu’en 2004 et aucun incendiaire n’a été puni ! A quoi bon légiférer si les lois ne sont jamais appliquées ?Les lois sur la récidive restent un bon exemple de l’inefficacité des lois : on en compte 9 au total ce qui n’a pas permis d’éviter le meurtre de Mme Hodeau à Milly-La-Forêt en septembre dernier tuée par un récidiviste en liberté.La Loi n°95-73 datant du 21 janvier 1999 a été modifiée récemment le 7 août 2009.

Cependant ce n’est pas la seule modification car les articles composant cette loiont aussi été revus un certain nombre de fois comme l’article 1 modifié aussi le 18 mars 2003.Les lois pour la sécurité civile se multiplient sans montrer de grands résultats dans la réalité : cela montre qu’elles sont inefficaces.De plus, d’après le Code de l’urbanisme, l’article L11-3- la localisation des constructions publiques peut « avoir des incidences sur la sécurité publique ».

Cependant,certaines de ces constructions ont été faites « sans grand souci de sécurité », cet article a donc été bafoué.

Si l’Etat ne respecte pas ses propres lois, comment lasécurité peut-elle être assurée ? II – Nécessité d’une implication du citoyen dans la mise en place d’une sécurité.A) Moyens mis en œuvres par les citoyens.1.

Formation d’associations de citoyensa- Groupe de prévention pour les plus jeunes contre la délinquance.La violence juvénile augmente de plus en plus.

Les actions de l’Etat n’entraînant pas de résultats, de nombreux citoyens ont décidé de créer des groupes depréventions pour les jeunes contre la délinquance.Ces groupes se forment le plus souvent par quartiers.

Des citoyens bénévoles, des associations locales, des parents prennent de leur temps libres pour informer lesjeunes de la notion de délinquance, quelles en sont les conséquences pour la communauté, les risques encourus par un jeune délinquant… Ainsi, il est plus facile deprévenir la violence, les participants se sentant comme des « tampons entre les jeunes et la police », entre lesquels la communication a toujours été difficile.b- Citoyens qui agissent pour veiller à la sécurité de tous.Ressentant un sentiment d’insécurité croissant, de plus en plus de villes voient l’apparition de groupe de citoyens agissant pour une meilleure sécurité dans leurs lieuxde vie.

De nombreux projets de « voisins vigilants » se développent, s’ils n’existent pas déjà.Ce principe de « voisins vigilants » est de combattre au maximum la petite délinquance, tout d’abord en prévenant les voyous potentiels par des panneaux indiquantla surveillance du quartier, et surtout par des citoyens gardant un œil sur les maisons et rues autour d’eux.Il s’agit d’un système d’entraide, qui de plus responsabilise les citoyens y participant.2.

Surveillance de quartier par vidéo surveillance.Le développement de l’électronique permet de faciliter la surveillance des quartiers, grâce aux systèmes de vidéosurveillances.

Cet outil technologique se met auservice de la sécurité en permettant une surveillance constante de lieux propices à la délinquance.3.

Coopération avec les gendarmes.Les citoyens, même s’ils sont comme l’a été expliqué précédemment capables de surveiller certaines zones pour assurer la sécurité, nécessitent malgré tout une forcereconnue pour pouvoir bloquer complètement les potentiels délinquants.

C’est pourquoi les adeptes de la surveillance de quartiers par les citoyens établissent le plussouvent un lien, un relais avec les forces de l’ordre les plus proches.

Les citoyens reçoivent et transmettent des informations à la gendarmerie qui arrive le plusrapidement possible sur les lieux annoncés pour agir.B) Avantages de cette sécurité assurée par les citoyens1.

Citoyens responsables.Depuis quelques années, face à la montée de la petite délinquance de quartiers en France, les habitants se sont organisés et ont mis en places différents moyens pourassurer en partie la sécurité des biens communautaires.

Ils assurent collectivement la sécurité de leurs propres biens, de leur collectivité et en assument l’entièreresponsabilité.

Ainsi, la prise en charge de la surveillance des biens publics et privés, oblige le citoyen a gagné en vigilance et en prudence.

En effet, par respect vis-à-vis des autres citoyens, qui comme lui surveillent les biens de tous le quartiers, il est impératif pour celui-ci de ne pas faillir à son devoir.2.

Société SoudéeCes nouvelles responsabilités essentielles regroupent tous les citoyens autour d’un même objectif primordial : Sécuriser le quartier.

Ainsi, les comportements et lesmentalités évoluent ; les citoyens se reconnaissent petit à petit dans de nouvelles valeurs morales comme le respect et l’attention envers les autres citoyens.Une entente commune basée sur la confiance mutuelle et sur l’implication totale de chaque citoyen dans la surveillance, naît peu à peu dans les quartiers.Une société plus soudée, grâce à la volonté et à l’implication de chacun.3.

Baisse des impôts l’Etat ne doit plus assurer la sécurité des citoyens.Cette prise en charge de la sécurité quotidienne des quartiers par leurs citoyens entraîne une baisse considérable de la violence.

Ainsi, moins sollicités pour despetites affaires de délinquance (cambriolages, dégradation…), les policiers et les gendarmes sont plus efficaces dans les interventions plus importantes comme lescrimes où là encore, les moyens mis en place par les citoyens peuvent encore être utiles et efficaces (vidéosurveillance…).

L’Etat investit donc beaucoup moins dansle renforcement massif des effectifs dans les quartiers à risques et dans le perfectionnement des moyens de haute technologie.Les dépenses de l’Etat se réduisent considérablement, ce qui entraîne une légère baisse des impôts pour chaque citoyen. CONCLUSION_________De nos jours, la sécurité est un thème de plus en plus important pour les citoyens ainsi que pour l’Etat français.

De plus, cette sécurité demandée par tous est menacéepar différents facteurs vus précédemment.

D’après une inefficacité de l’Etat et l’insuffisance des moyens mis en oeuvre, qui entrainent une hausse du sentimentd’insécurité chez les citoyens, on peut donc dire qu’il y a un glissement du rôle de l’Etat.

La sécurité incombe au citoyen car celui-ci se sent dans l’obligation del’assurer.Cependant il est vrai que l’Etat s’occupe de la sécurité par les différentes lois proposées et par une nouvelle politique fondée sur ce thème.

Or, l’Etat n’est que lereprésentant des citoyens. BIBLIOGRAPHIE / SITOGRAPHIE__________________ BIBLIOGRAPHIE : Livres:• MERMET Gérard, Francoscopie.

Paris : LAROUSSE, 2009.• DUFRESNE David.

Maintien de l’ordre enquête.

Paris : HACHETTE, 2007, Collection : Hachette littératures.

Tête de cortège page 15, Maintien de l’ordre page16.

Cote : 363.2 DUF (bibliothèque municipale de Houilles).• GANDINI Jean-Jacques.

Les droits de l’Homme.

Paris : LIBRIO, 2003.

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

page 21.• BAUER Alain, FREYNET François.

Les études de sûreté et de sécurité publique.

Paris : PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE, 2009, Collection : "Que. »

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