Avantages de la démocratie directe
Publié le 19/06/2023
Extrait du document
«
Inconvénients de la démocratie
directe
Pour les citoyens
Pour les citoyens, les inconvénients de la démocratie directe par rapport à l’existant
sont de deux types :
1.
La lassitude possible, pour certains citoyens, entraînée par le fait d’être
beaucoup plus sollicités pour se positionner sur tel ou tel projet de loi.
2.
Le risque de se voir imposer directement, par une majorité de ses concitoyens,
une loi que l’on juge mauvaise (par exemple, une loi qui rétablirait la peine de
mort).
À noter qu’on mentionne aussi parfois la tyrannie de la majorité comme un
inconvénient potentiel de la démocratie directe.
À ce sujet, nous avons écrit un article
spécifique : « Tyrannie de la majorité : mythe ou réalité ? »
Pour les élus
Par rapport à l’existant, le principal inconvénient de la
démocratie directe pour les élus à mandat national est
que leurs pouvoirs diminuent.
À noter que ceci est particulièrement vrai pour les élus avec mandat national, comme
le président de la République, les députés ou sénateurs.
Ceux-ci concentrent en effet
aujourd’hui une grande quantité de pouvoir.
Pour les entreprises privées
Il est beaucoup plus facile d’influencer une minorité qu’un grand nombre d’individus.
C’est pourquoi, par rapport à l’existant, la force de
lobbying des grandes entreprises privées est affaiblie par
la démocratie directe.
À ce jour, une grande entreprise privée n’a besoin de convaincre que quelques élus
pour servir ses intérêts.
Avantages de la démocratie directe
Pour les citoyens
Aujourd’hui, les citoyens français disposent d’une poignée de droits politiques : le
droit de voter pour des représentants, le droit de pétition, le droit de manifester, etc.
Toutefois, ces....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La démocratie est-elle le meilleur régime politique?
- les élites politiques, un danger pour la démocratie
- Démocratie et mondialisation: de l'ère utopique à la dystopie
- l'art et la démocratie
- Composition - L’Union européenne, aboutissement ou recul de la démocratie ?