Après avoir montré que l'égalité des chances est un objectif des pouvoirs publics dans les sociétés démocratiques, vous vous interrogerez sur les limites de leur action
Publié le 26/06/2012
Extrait du document
- La discrimination positive est-elle efficace ? Si elle permet une meilleure distribution des rôles en fonction de la qualité des individus, en effet, elle est efficace. Cependant, elle peut faciliter l’accès au pouvoir, à des écoles … à des individus qui n’en ont peut-être pas les qualités requises mais qui remplissent d’autres critères : être femme ne suffit pas à gouverner, être élève de ZEP n’est pas un critère pour entrer à l’IEP. Les places étant limitées, peut-être que d’autres individus, plus méritants et plus doués mais qui ne remplissent pas ces critères n’y accèderont jamais. - De plus, la discrimination positive (ou « affirmative action « en anglais car créée aux États-Unis) peut se retourner contre la population visée car elle peut stigmatiser les individus, les enfermer dans une catégorie, les étiqueter, et ils ne sont pas reconnus pour leur mérite.
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Explications : capital social, culturel, économique selon Pierre Bourdieu et déficit linguistique des catégories populaires selon Basil Bernstein (nemaîtrisent pas les différents niveaux de langages pouvant être utilisés dans des circonstances différentes).
- Les inégalités entre hommes et femmes persistent (doc3 et Q5) : inégalités de salaires, de pouvoir économique, politique et symbolique.
Encore faut-ilavoir des noms de femmes à inscrire sur les listes électorales … Or, les femmes s'engagent moins en politique que les hommes car elles sont moinsdisponibles pour les activités extérieures.
Dans les pays nordiques où les structures d'accueil pour les enfants sont plus développées (crèches …), lesfemmes sont plus engagées en politique.
B.
Une action critiquable
- La discrimination positive est-elle efficace ? Si elle permet une meilleure distribution des rôles en fonction de la qualité des individus, en effet, elle estefficace.
Cependant, elle peut faciliter l'accès au pouvoir, à des écoles … à des individus qui n'en ont peut-être pas les qualités requises mais quiremplissent d'autres critères : être femme ne suffit pas à gouverner, être élève de ZEP n'est pas un critère pour entrer à l'IEP.
Les places étant limitées,peut-être que d'autres individus, plus méritants et plus doués mais qui ne remplissent pas ces critères n'y accèderont jamais.
- De plus, la discrimination positive (ou « affirmative action » en anglais car créée aux États-Unis) peut se retourner contre la population visée car ellepeut stigmatiser les individus, les enfermer dans une catégorie, les étiqueter, et ils ne sont pas reconnus pour leur mérite.
Conclusion
L'inégalité des chances est un fait : constat de la reproduction sociale.
Notre société considère cette situation comme injuste.
Les pouvoirs publicsinterviennent mais cette intervention ne suffit pas.
Ainsi, les inégalités de situation, lorsqu'elles sont issues d'une absence d'équité entre les individus, d'une absence d'égalité des chances sont beaucoupplus mal ressenties par ceux qui les subissent.
Ces inégalités ressenties comme injustes sont source de conflits sociaux, comme le montre l'actualité enFrance, Martinique, Grèce….
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