Analyse Sociologique - Droit De Vote Des Femmes
Publié le 05/11/2012
Extrait du document
Un peu après l’acquisition historique de ce droit fondamental, le Canada se retrouve dans une situation qui
jouera également en la faveur des femmes. Nous sommes en temps de guerre et le gouvernement, face à
cette nouvelle réalité, ne peut faire autrement que de donner une place plus importante aux femmes qui sont
maintenant les seules à travailler puisque les hommes sont tous aux fronts. Le ministre fédéral du Travail
conclura même une entente avec les provinces pour instaurant des garderies pour les mères employés dans
les industries de guerre. Après avoir reconnu que la femme était une citoyenne à part entière, on reconnait
maintenant qu’elle peut être utile pour le pays et l’économie et on l’encourage à travailler. «À l'usine, dans
les hôpitaux de campagne ou dans l'armée, le rôle des femmes durant la Seconde Guerre mondiale est
déterminant.
«
On comprend rapidement
en s’attardant sur quelques ouvrages féministes que le rôle de la femme, particulièrement lorsqu’elle est
mariée, est dans les cuisines et non sur les bancs d’école dans ces années.
Mais d’où viennent ces idées du
rôle de la femme? Très présente au Québec dans les années 1900, on comprend que l’église en est
responsable puisqu’elle est l’institution qui régit tout.
En effet, la religion catholique a une vision plutôt
particulière de la femme et le peuple québécois se soumet longtemps à celle-ci en refusant d’admettre
l’égalité des sexes sur tous les secteurs de la société.
.
ÉTAPE III
Les historiens fixent le début de la quête du droit de vote des femmes au 9 mars 1922.
C’est là que les
femmes prirent leur place dans les médias et commencèrent réellement leurs revendications, sans se
soucier de l’opinion du public et surtout de celui du clergé.
Par contre, «C'est sans doute le député du comté
de Dorchester, M.
Lucien Cannon, qui amorça véritablement la longue marche pour l'admission des femmes
au barreau du Québec en 1916.
Après une première lecture le 9 février, les véritables débats s'engagèrent
le 23 février suivant quand le jeune député ne demanda rien de moins à ses collègues de l'Assemblée
législative la permission pour les femmes d'être admises à la pratique du droit dans la province de Québec.»
Comme le Gilles Boileau le souligne,
il a fallu des hommes d’influence tel Cannon pour donner du courage aux femmes
à que tout le monde sous-estimaient.
On appellera celles qui revendiquent ce droit les «suffragettes».
Les femmes en ont marre de ne pas
pouvoir décider si elles veulent s’émanciper au plan intellectuel ou non.
C’est carrément le rejet des valeurs
traditionnelles.
Peu à peu, dès les années 20, le mouvement s’installe et commence à prendre de l’ampleur.
Rapidement, on peut apercevoir les femmes un peu partout.
Elles prennent leur place dans la place
publique.
Comme mentionné plus haut, «[…] l'action véritable s'est déclenchée en 1922, après la fondation
du Comité provincial pour le suffrage féminin, présidé par Madame Marie Gérin -Lajoie et qui comptait
Madame Thérèse Casgrain et Mademoiselle Idola Saint-Jean parmi ses animatrices.» C’est là que l’on voit
se formé un véritable mouvement social.
La plupart des militantes proviennent de la bourgeoisie anglo -
protestante et franco-catholique de la ville de Montréal.
Dans un contexte d'industrialisation et d'urbanisation,.
»
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