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Analyse de l’évolution des connexions entre les médias et les partis politiques à travers l’exemple de la France

Publié le 21/03/2015

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Sujet : Analyse de l'évolution des connexions entre les médias et les partis politiques à travers l'exemple de la France Introduction On désigne par le terme « média » toutes sortes  de moyens  impersonnels permettant une diffusion large et collective d'informations ou d'opinions, quel qu'en soit le support (ex : la radio, la télévision, la presse, les livres, la publicité, etc...). Ces médias ont un important pouvoir de diffusion et d'influence sur la population car elles sont un lien entre le peuple et le monde extérieur. Les dirigeants ont bien compris ces pouvoirs et ils essayent soit de les censurer pour certains, soit d'avoir des liens plus ou moins privilégiés avec eux.                 Quelles sont les connections entre les médias et les partis politiques en France ? Nous étudierons des cas de connections en France durant différentes époques. Quelques cas majeurs L'affaire Dreyfus Les partis politiques français ont quelques fois eu des relations privilégiées avec les médias. On va essayer de le montrer à travers quelques exemples historiques. Ici on va étudier l'affaire Dreyfus, affaire qui a eu des répercussions sur la société française de la fin du XIXème, en étudiant '' la campagne abominable menée dans la presse par les journalistes pour égarer l'opinion '' selon Emile Zola à travers l'exemple de journaux d'époque (Le Figaro, La libre Parole,...). L'affaire Dreyfus commence en 1894, lors de la condamnation pour trahison du capitaine Henry Dreyfus au bagne sur l'île du Diable (Guyane). A ce moment-là, Dreyfus est accusé d'avoir livré aux Allemands des documents militaires secrets. Tensions diplomatiques d'avant-guerre obligent, le crime est très grave. Par ailleurs, le capitaine Dreyfus est d'origine juif alsacienne. Ces deux raisons vont en plus peser dans sa condamnation. À cette date, l'opinion comme la classe politique française sont unanimement défavorables à Dreyfus. La découverte du colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage va tout bouleverser. Il constate en mars 1896 que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterházy. En effet, c'est celui-ci qui a écrit la lettre dénonçant Dreyfus. Le commandant Esterházy sera arrêté plus tard pour avoir travaillé pour l'Allemagne. Malgré tout, le tribunal refuse de ré-ouvrir le dossier Dreyfus. S'engage alors une scission de l'opinion entre les dreyfusards (ce sont les premiers défenseurs de Dreyfus, ceux qui le soutiennent dès le début) et les antidreyfusards. La presse a joué un rôle important dans cette affaire. L'affaire Dreyfus est en effet le premier événement surmédiatisé en France. Des milliers de publications ont littéralement « fait » l'opinion. A cette époque, les journaux étaient contrôlés indirectement par l'état. En effet, les partis politiques finançaient des journaux. Ceux-ci n'étaient plus alors objectifs et ils défendaient donc le parti politique en question. La presse était donc soumise INDIRECTEMENT à l'état. Ainsi, après que le commandant Esterházy soit jugé pour trahison et que les juges ne veulent pas le retour de Dreyfus la presse se déchaine entre les dreyfusards et les antidreyfusards. Les journaux d'extrême droite ne veulent aucune révision du procès. Par exemple le directeur de la Libre parole Édouard Drumont dira " on ne s'improvise pas patriote, on l'est dans le sang, dans les moelles " et pour lui, le sémite est " un négociant d'instinct, il a la vacation du trafic. '' C'est ce même journal qui a écrit le jour de l'arrestation de Dreyfus qu'il est coupable et il accentue l'origine juive de Dreyfus. Mathieu Dreyfus, le frère aîné d'Alfred Dreyfus, est convaincu de l'innocence de son frère. Il est le premier artisan de la réhabilitation de son frère, et passe tout son temps, toute son énergie et sa fortune à rassembler autour de lui un mouvement de plus en plus puissant en vue de la révision du procès de décembre 1894, malgré les difficultés de la tâche. Le 16 novembre 1897, Mathieu Dreyfus dénonce Esterházy dans Le Figaro. Le vrai traître est désormais connu du public. L'affaire Dreyfus est relancée, avec une très violente campagne de presse à l'encontre des dreyfusards. L'Écho de Paris publie une interview d'Esterházy dans laquelle il se justifie et se défend d'être un espion. Le 25 novembre, Émile Zola publie dans le Figaro un article à la gloire du sénateur Scheurer-Kestner, qui vient de convaincre le romancier de l'innocence d'Alfred Dreyfus, qu'il conclut par : « La vérité est en marche, rien ne l'arrêtera plus. ». Le 28 novembre, Le Figaro publie des lettres d'Esterházy insultantes pour l'armée et la France, qu'il complète les jours suivants par des photographies des mêmes lettres. Le journal se défend de tout antimilitarisme et affirme agir pour le bien de l'armée. L'émotion dans la presse est impo...

« Ferdinand Walsin Esterházy.

En effet, c’est celui-ci qui a écrit la lettre dénonçant Dreyfus.

Le commandant Esterházy sera arrêté plus tard pour avoir travaillé pour l’Allemagne.

Malgré tout, le tribunal refuse de ré-ouvrir le dossier Dreyfus.

S’engage alors une scission de l’opinion entre les dreyfusards (ce sont les premiers défenseurs de Dreyfus, ceux qui le soutiennent dès le début) et les antidreyfusards. La presse a joué un rôle important dans cette affaire.

L'affaire Dreyfus est en effet le premier événement surmédiatisé en France.

Des milliers de publications ont littéralement « fait » l'opinion.

A cette époque, les journaux étaient contrôlés indirectement par l’état.

En effet, les partis politiques finançaient des journaux.

Ceux-ci n’étaient plus alors objectifs et ils défendaient donc le parti politique en question.

La presse était donc soumise INDIRECTEMENT à l’état.

Ainsi, après que le commandant Esterházy soit jugé pour trahison et que les juges ne veulent pas le retour de Dreyfus la presse se déchaine entre les dreyfusards et les antidreyfusards.

Les journaux d’extrême droite ne veulent aucune révision du procès.

Par exemple le directeur de la Libre parole Édouard Drumont dira " on ne s'improvise pas patriote, on l'est dans le sang, dans les moelles " et pour lui, le sémite est " un négociant d'instinct, il a la vacation du trafic.

‘’ C’est ce même journal qui a écrit le jour de l’arrestation de Dreyfus qu’il est coupable et il accentue l’origine juive de Dreyfus.

Mathieu Dreyfus, le frère aîné d'Alfred Dreyfus, est convaincu de l'innocence de son frère.

Il est le premier artisan de la réhabilitation de son frère, et passe tout son temps, toute son énergie et sa fortune à rassembler autour de lui un mouvement de plus en plus puissant en vue de la révision du procès de décembre 1894, malgré les difficultés de la tâche.

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