Allemagne : un « bilan » de la réunification
Publié le 06/12/2018
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L’intégration de l’ex-RDA dans la République fédérale a été conçue comme une opération à caractère exclusivement économique. Bien qu’elle soit sur le point de réussir, elle aura été plus longue et plus coûteuse que ne l’avait prévu le chancelier Helmut Kohl. Ce dernier n’avait-il pas promis, dès 1990, aux Allemands de l’Est que leur pays allait se transformer en moins de cinq ans en un « paysage florissant » ? Or la différence de richesses entre les deux Allemagnes demeure considérable. La croissance dans les nouveaux Lânder, de 1992 à 1995, ne compense que de moitié environ le recul économique enregistré entre 1990 et 1991, et la production industrielle n’y a toujours pas rattrapé son niveau d’avant l’unification. Le redressement est-allemand
Cinq ans après la réunification,
la « nouvelle Allemagne » donne une image très contradictoire d’elle-même. D’un point de vue économique, le bilan s’avère assez remarquable. Sur le plan politique, en revanche, le processus d’unification « intérieure » s’est enrayé : en effet, les deux sociétés restent étrangères l’une à l’autre.
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