1998: Une Europe rose?
Publié le 05/12/2018
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De plus, face aux crises financières asiatique et russe, ainsi qu’aux perspectives de ralentissement de la croissance, des propositions d’inspiration keynésienne, peu orthodoxes au regard des critères de Maastricht, se font davantage entendre : les budgets pour 1999 relâchent quelque peu leur réduction des dépenses afin de soutenir la consommation intérieure ; le gouvernement Schroder annonce des allégements fiscaux de 9000 F par Allemand à partir de 2002; l'ex-président du Conseil italien, Romano Prodi, et Lionel
Jospin rouvrent le dossier des grands travaux transnationaux pour appuyer l’activité, créer des emplois et compenser le retard pris par l’Europe sur les Etats-Unis en matière d’infrastructures de communication ;
L'Union européenne est désormais dirigée à gauche.
Après l'élection de Gerhard Schroder en Allemagne, les quatre principaux pays de l'Union européenne ont des majorités dominées par les socialistes ou les sociaux-démocrates. Contrecoup de la vague rose, les principales institutions communautaires sont désormais entre les mains de responsables de «gauche» : ainsi du Conseil des ministres, de la Commission, mais aussi de la Banque centrale, dirigée par Wim Duisenberg, membre du parti du Travail néerlandais.
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