Sciences: LAVOISIER

« � � ::J � g -� La voisier vaux: il y dr essa , entre autres, la liste d'une trentai­ ne de substances jugées élément aires, parce qu'in­ dissociables en éléments plus simples par les méthodes chimiques alors connues.

On trouve dans la liste de Lavoisier les élé­ ments hydrogène, azote, oxygène, soufre, phos­ phor e et car bone, les radicaux des oxydes chlor hydrique, fluorique et borique (le chlor e, le fluor et le bor e) et les corps simples (arsenic, bismuth, les métaux antimoine, argent cobalt, cui vre, étain, fer, manganèse, mercure, molyb­ dène, nickel, or, platine, plomb, tungstène et zinc).

Des composés chimiques y figurent par erreur comme la chaux, la magnésie et la silice (ca lcium, magnési um et silicium n'ont pas j encore été isolés) , ainsi que la lum ière et la ::; chaleur .

* tf_ � Une mort tragique � L'année 1789 marqua tout à la fois l'apothéose de � ê§� ;;:: == :::==-- - - !!��� ::: =:Jr.:;ji!!:� :: --.J j la carrière de Lavoisier et l'imminence de sa mort.

= '-' D'origine noble, Lavoisier avait profité, sous le ! Une expérien ce dans un laboratoire a de chimie en 1790.

Dans un récipie nt étanche, un mélange d'oxygè ne et d'hydrogè ne est excité par une étincelle électrique.

Les deux gaz se combinent violemment pour former de l'eau.

' Une célèbre expérien ce de Lavoisier, conduite en 1783-1784 : de la vapeur d'eau traverse un canon de fusil en fer surchauffé, qui en retient l'oxygè ne (combiné en oxyde de fer) .

Il reste alors de l'hydrog ène, ou • air inflammable •, au sortir du canon.

règne de Louis XVI, du statut de fermier général, c'e st-à -dire de percepteur des impôts.

Les foudr es de la Terreur ne l'épargnèrent pas.

Le législateur rév olutionnaire Jean-Paul Marat accusa notam­ ment Lavoisier de vouloir priver les Parisiens d'air, lorsque l'éminent chimiste fit conna ître son projet de bâtir un grand mur autour de Paris.

Lavo isier fut démis de ses fonctions et dut quit ter son labo­ ratoire en août 1792.

En novembre 1793, un mandat d'arrêt fut lancé contr e tous les anciens fermier s généraux.

Lavoi­ sier se constitua prisonnier.

Jugé sommairement, condamné à mort ainsi que vingt-sept autres inculp és, Lavo isier fut guillotiné sur la place de la Concorde, le 8 mai 1794, à cinquante et un ans.

Le mathématicien Joseph Louis de Lagrange (1 736 -1813 ) a dépl oré sa disparition en ces termes: «Il n'a fallu qu'un moment pour trancher cette tête, et un siècle ne suffir a sans doute pas pour en former une semblabl e.» ' Dans ce dessin réalisé par son épouse, Lavoisier conduit une expér ience pour identifier les gaz impliqués dans �L-------------------------------------------------------------------� ta respir ation.

Le chimiste a pu isoler l' oxygè ne et l'azote de l'air.

ner au métal, causant une diminution du volume d'air sous la cloche d'environ un cinquième.

Le chercheur en déduisit que l'oxyg ène était présent dans l'air à hauteur de 20% environ.

Quant au gaz res tant sous la cloche (80%), il ne semblait jouer aucun rôle dans la respiration des animaux.

Ainsi, Lavo isier le nomma «azote », c'est- à-dire «Sans vie» (du grec a, «privé >> et zoe, «vie>>).

Le Traité élémen taire de chimie Après avoir déterminé la nature chimique de l'air , Lavo isier établit celle de l'eau, qu'il identif ia comme étant une combinaison d'oxygè ne et d'h y­ drogène.

Il découvrit également la composition de l' alcool et passa en revue les principales sub­ stances connues afin de définir s'il s'agissait de corps simples, de composés ou de mélanges.

Avec l'aide d'un autre éminent chimiste, le Français Claude Berthollet (1748-- 1822), Lavoisier s'intér es­ sa particulièrement à la combustion de la poudre à canon et, en 1787, mit au point un nouveau sys­ tème de nomenclatur e chimique ratiunnelle.

Mais ce fut surtout son Traité élém entaire de chimie, publié en 1789, qui résu ma l'ensemble de ses tra-. »