Rayonnement cosmologique

« et il reste surtout des photons.

La théorie montre qu'ils réagissent de moins en moins avec la matière de l'uni­ vers, toujours moins dense en raison de l'expansion.

MaiS .

cette expansion, en vertu d'un effet prédit par la relativité générale.

a aussi pour résultat d'augmenter considérablement la longueur· d'onde du photon, de la décaler vers le rouge.

Gamow avait calculé qu'il devait donc exister actuellement dans l'univers un résidu du l'llfOnnement thermique prlmUII, sous forme d'un rayon­ nement isotrope et homogène de photons .présentent la même répartition spectrale que le rayonnement du corps noir à quelques degrés au-dessus du zéro absolu.

C'est ce rayonnement qui devait être effectivement découvert par les chercheurs américains.

4 L'événement causa une sensation considérable : pour la première fois, une -théorie cosmologique s'était avérée capable de p,jdlre.

La découverte du rayonnement à 3 °K fut donc présentée comme une preuve impression­ nante de la réalité du a Big Beng • et de J'expanSiOI'I de l'univers.

D'aucuns font cependant remarquer que si l'Isotropie du rayonnement, constatée par les observateli~J terrestres.

n'est pes contestable, par contre son homo­ généité, c'est-à-dire la constance de son intensité et de sa répartition spectrale, aurait besoin d'être vérifiée ailleurs que sur la Terre.

On attend donc que les satel­ lites artificiels et les engins Interplanétaires aient accu­ mulé de nouvelles observations;.

5 Ceux qui nient la réalité de l'expansion soulignent que l'interprétation cosmologique du rayonnement à 3 oK n'est pas univoque.

D'autres mécanismes peuvent être Invoqués.

On a découvert récemment dans l'espace un rayonnement gamma également Isotrope, qui pourrai lui aussi être un résidu du proto-univers.. »