PHYSIQUE CLASSIQUE
Publié le 03/03/2020
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Source: http://www.peiresc.org/DINER/Lexique.pdf
On appelle physique classique l'ensemble des théories physiques validées jusqu'à la fin du XIXe siècle, à savoir : • la mécanique newtonienne, inventée par Newton vers 1666 et publiée en 1687, puis perfectionnée par des générations ultérieures de physiciens, notamment pour les besoins de la mécanique céleste. • la théorie du champ électromagnétique, développée par Maxwell en 1865 à partir du concept de champ introduit par Faraday, puis reformulée par Lorentz en 1895. Cette théorie inclut l'optique ondulatoire comme cas particulier. • la thermodynamique, formalisée dans les années 1850 par Clausius, et une première version de la physique statistique : la théorie cinétique des gaz, développée par Maxwell et Boltzmann. La dénomination « physique classique » a été introduite par opposition à la physique quantique, née des fruits de l'hypothèse des quanta introduite par Planck en 1900. L'idéal de la physique classique est dans une description réaliste d'un univers de la substance et de ses transformations, où les objets sont munis d'attributs bien spécifiés. Cet idéal s'est trouvé contrecarré par l'échec de la conception de l'éther et l'échec de la conception mécaniste de la structure du monde microphysique.
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PHYSIQUE CLASSIQUE
LE MONDE CLASSIQUE
L’IMPORTANCE DE LA SCIENCE GRECQUE
La civilisation et la culture de la Grèce classique sont le berceau de la civilisation et
de la culture occidentales modernes.
Si nous lisons les textes dans lesquels les
savants et les philosophes grecs de la Grèce antique exposent leurs théories, leur
façon d’argumenter est, dans une large mesure, semblable à celle des chercheurs
contemporains.
Ils essaient de justifier les théories sur la base de l’expérience, ils
cherchent à tirer les conséquences logiques de leurs prémisses, ils croient à la
possibilité de communiquer et de faire comprendre le « savoir ».
Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi.
Il y a bien longtemps, certains ont pensé
que le vrai « savoir » ne pouvait êtr e compris et possédé que par quelques élus.
Il
naissait de « pouvoirs mystérieux », magiques, il ne pouvait pas être formulé de
façon claire et rationnelle, il ne pouvait pas être « découvert » par la recherche,
mais seulement transmis par la tradition.
Les dépositaires du savoir étaient les
prêtres ou les « oracles », lesquels avaient été « initiés » dès l’enfance à un savoir
secret et mystérieux, non communicable à la « plèbe » et que personne n’avait le
droit de critiquer.
Le savant grec aimait enseigner et discuter, il s’entourait de disciples, d’amis et de
collègues, il critiquait et était critiqué et - chose extraordinaire - il admettait parfois
s’être trompé.
Bref, il était convaincu de la possibilité de parvenir à des conclusions
sur la nature du monde qui l’entourait par le raisonnement et les observations.
Quand on parle de savant de la Grèce antique, il ne faut pas penser au chercheur
spécialisé des temps modernes.
À cette époque, il n’existait pas de disciplines
scientifiques telles que nous les c onnaissons aujourd’hui.
On ne distinguait pas la
physique de la chimie et de la biologie.
La physis était la « nature » en général,
considérée surtout comme un ensemble de choses et de substances en interaction
réciproque et en changement permanent.
Et le savant grec voulait connaître les
principes des phénomènes observés.
En grec, son nom philosophos signifiait « ami
de la sagesse ».
Naturellement, la partie de la nature qui fascinait le plus les anciens était la voûte
céleste.
Dans les nuits claires, en l ’absence d’éclairage artificielle, la voûte céleste
apparaissait dans toute sa richesse et sa variété de lumières et de couleurs.
Et les
observations devinrent de plus en plus précises et régulières.
C’est pour cela que
les découvertes scientifiques et les instruments d’observation les plus anciens
concernent l’astronomie.
Toutefois, les philosophes grecs commencèrent à essayer de comprendre aussi des
phénomènes qui se présentaient à la surface de la Terre et, tout comme ils le
faisaient pour la voûte céles te, ils s’efforçaient d’y mettre de l’ordre.
Ils tentaient,
quand cela était possible, de mettre en relation ce qu’ils observaient sur la voûte
céleste avec ce qui avait lieu sur notre planète.
Ainsi, leur principale attitude méthodologique consistait à distinguer (la pomme de la
poire, les métaux des roches, etc.), puis à réunir (ce sont des fruits, ce sont des
minéraux, etc.,), c’est -à-dire à classer.
La définition d’analogies et de
ressemblances permettait de mettre dans la même classe des objets différe nts.
La.
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