Observatoires mégalithiques

« tituer certains lieux dans leur réalité initiale, Alexander Thom s'est ingénié à prouver l'exlstence de ces lignes de mire.

Or, l'étude de sites tels q1,1e Carnac montre avec une surprenante précision que le plus grand des méga­ lithes de la région, le Grand·Menhir·Brlsé, à l'origine long de 20 m et qui pesait 340 tonnes, forme un centre oi'l se croisent au moins quatre de ces lignes.

A chaque bout de la ligne (et parfois à des dizaines de ..

kilomètres de distance); d'autres mégalithes matérialisent, à l'horizon, coucher et lever lunaires opposés.

4 Ce résultat, selon Alexander Thom, semble d'autant moins dO au hasard que les mégalithes sont rigoureuse­ ment alignés (à quelques secondes d'arc près), et que ces alignements permettent de retrouver la valeur de constantes astronomiques connues par d'autres méthodes.

Théorie encore plus hardie : certains alignements en êventuall constitueraient de remarquables dispositifs grâce auxquels il est possible d'effectuer des corrections qu'un mathématicien moderne obtiendrait par l'utilisation d'équa· Dons du second degré.

Enfin, Alexander Thom dévoile l'emploi, en Bretagne comme en ~cosse, d'une com· - mune unité de mesure, le ..

yard mégalithique • (0,816 m), ce qui implique l'acceptation, d'un c6té et de l'autre de la Manche, d'un mime étalon, de moyens de communi­ quer d'individu à individu très élaborés et d'une société stable pendant au moins plusieurs siècles.

5 Les travaux d'Alexander Thom sont fortement contes­ tés par les archéologues qui pensent qu'il s'est laissé entrainer par le désir de trop prouver.

Certains monu· ments mégalithiques -comme ceux de Stonehenge en Grande-Bretagne -attestent l'observation de la posl· Hon du SOleil aux ·solsUces.

Mais il y a loin de ces connaissances.

empiriques aux constructions .mathéman­ ques généreusement prêtées à nos ancêtres •. »