Neutrino
Publié le 12/02/2012
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Vers 1930, le physicien autrichien Wolfgang Pauli (1900-1958) proposa l'existence d'une particule très légère, électriquement neutre et pratiquement indécelable, afin d'expliquer une singularité déconcertante de la radioactivité bêta : l'électron émis par le noyau n'emportait pas toute l'énergie libérée par la désintégration d'une particule du noyau. Pauli considérait lui-même son hypothèse comme une solution de désespoir. Mais sur cette base, Enrico Fermi (1901-1954) élabora en 1930 une théorie de l'ensemble des interactions faibles, ....
«
d''-'ne Interaction de neutrinos requiert donc deux fac teurs : un flux de neutrinos trh lnte..._ et un dttecteur de grandes dimensions.
C'est ce qui a été réalisé notam ment au CERN (Céntre européen pour la recherche nucléaire) avec un flux intense de neutrinos à haute
énergie et la chambre à bulles Gargamelle, spécialement conçue pour cet usage.
En outre, Il faut réduire autant
que possible le bruit de fond des autres réactions (sur tout celles provoquées par les particules du rayonnement
cosmique) qui perturberait et noierait -les rares réactions
neutrlniques.
4 Pour détecter
les neutrinos rayonnés par J'étoile la
plus proche de nous, le Soleil, le physicien américain
Davis (reprenant une suggestion· de PontecorVo) a utilisé le fait que si un neutrino réagit avec un noyau de chlore 37 (un des deux Isotopes dont Je mélange forme le chlore ordinaire), il produit un noyau d'argon 37, qui
est radioactif et peut donc être décelé.
Une cuve de 400 000 ·titres pleine d'un composé de chlore a été placée à l'abri des rayons cosmiques, Ill 1 500 m de profondeur
dans une mine du Sud-Dakota.
Après quelques jours, on
extrait chimiquement l'argon et on évalue sa quantité.
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Le résultat a été ntgatlf.
La radioactivité enregistrée
est seulement de l'ordre de celle qui peut être attribuée aux particules cosmlqlles et à ta radloactlvltt des roches.
On ne sait pas si Davis a détecté un seul neutrino d'ori gine solaire.
Les astrophysiciens sont d9nc perplexes.
L'expérience de Davis (et d'autres depuis, qui ont dc:mné des résultats semblables) pourrait meUre en cause le
modèle admis pour les r6actlons thermonucléalrQ au_ sein des étoiles.
Le fait ne manque pas d~être souligné par les savants qui soupçonnent une autre origine è l'énerile stellaire •.
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