Moratoire antinucléaire

« cement des centrales nucleaires prevues par des centrales thermiques classiques.

Entrepris sur Ia base d'un maintlen de Ia consommation actuelle d'electricIte, ce travail pre- volt, comme effet positif, une reduction Importante des investissements d'EDF : 7,5 milliards de francs en moins pour Ia periode 1980-1982, la construction des centrales classiques etant moins coOteuse que celle des centrales nucleaires.

Au passif s'inscrit ('impact sur l'emploi : ('aban- don du nucleaire se solde par un supplement de sous - emplol de 85 000 personnes. 4 Les centrales thermiques consommant des combusti- bles fissiles, les Importations supplementaires de fuel ou de charbon atteindraient 16 millions de tonnes d'equiva- lent-petrole en 1986 et plus de 30 des 1989, pour durer pendant un quart de Wade dans l'hypothese d'un retour au programme nucleaire ou d'une utilisation rapide des energies nouvelles.

Au prix (1977-1978) du petrole brut calcule sur la base d'un taux de change du dollar voisin de 4,50 F, it en resulte un accroissement du poste importa- tions de Ia balance commerciale de plus de 7 milliards de F des 1986, et de plus de 14 milliards des 1989.

Ces chiffres seraient a reviser en hausse dans le cas d'une augmentation du prix du brut (ineluctable au cas ou les autres pays industriels adopteraient eux aussi le mora- toire nucleaire). 5 S'il est concevable qu'un moratoire soit mis a profit pour amellorer les connaissances sur Ia fiabilite des ins- tallations, on pout supposer aussi qu'il ralentirait le rythme et l'efficacite de la recherche.

Le pays qui serait le seul a le decider se trouveralt certainement, s'ilsrevenait au nucleaire, en Mat de retard technologique.

II lui serait ega- lament difficile de retrouver, a tous les niveaux, le per- sonnel qualifie qui aurait ete plus ou moins Mourne vers d'autres activates.

 

 \b
\b 
  
\b

 \b
* 
\b!
. »