Les échos du grand bang
Publié le 21/03/2012
Extrait du document
Les ingénieurs en électronique utilisent souvent une technique mathématique pour calculer le rapport entre l'intensité d'une radiation d'un plan éloigné et la température. En utilisant cette méthode, Penzias et Wilson calculèrent que la radiation qu'ils avaient détectée équivalait à une température de 3,5° K au-dessus du zéro Kelvin. Pourquoi l'espace entier devrait-il montrer des signes d'inaptitude à se mettre à une température uniforme légèrement supérieure au zéro absolu ?...
«
toutes les longueur s d'ondes qu'il est po ssi
ble de concevoir.
Au cours de cette très loin
taine période de l'évolution de l'uni vers, sa
tempéra ture devai t avoir été équivalente à
de s milliard s de degré s centésimaux.
Ensuite,
au fur et à me sure
qu'il se dilatait , l'uni vers
s e refroidissait.
Peebles avait calculé qu'à
l'heure actuelle la température ne devrait
pas , dans ces conditions,
dépa sser beaucoup
le zéro absolu .
Lorsque
Penzia s et Wilson eurent pris con
nai ssance des tra vaux de Peebles et d'autre s
groupe s qui font des recherche s sur
le
grand bang, ils comprirent toute l'i mpor
tance de leur décou verte capitale.
La radiation qu'il s avaient détectée était la
faible lueur de chaleur qui restait de
l'ancien
ne explosion, radiation à partir de laquelle
s 'était formé l'univers .
En un sens, les faibles signaux de micro-on
des étaient une s orte d'écho, qui remontait ,
dans
le temps , à la grande explosion elle-mê
me.
Le s études détaillées de radiation des
loin
tains cosmiques ont permis aux cosmologues
de faire
par la suite les premier s essais sys té
matiques de recon stitution de l'univers , tel
A droite : Le radiom ètr e de l'Uni versité de Princeton , utili sé pour
obser ver la faible preuve qui reste
de la boule de feu ori ginelle, pre mière étape de la création de l'u nivers.
Les pavillon s de l'antenne
se déploient vers la gauche et la droite, et son t dir igés vers le haut
pour capter les radiations.
Au centr e, il y a un interrupt eur , un
r éce pteur de micro-o ndes et un
amplifi cat e ur.
DRayons gamma
DRayons X
D Ultraviolets
A droite: Schéma montrant les
lon gue urs d'o nde s des radiation s
dans l'uni
vers, dan s la mesure où
e ll es augme ntent et se modifient
avec le te mp s.
Dan s les premi ères
seco ndes qui suivirent le grand
bang, les densités et les temp é ra tures étaient énorm es, et les ra diation s qui empli ssaient l'uni vers étai e nt esse ntiell ement des rayons é nergé tique s gamma et X.
Au fur et à m es ure que passè rent
les millénaires, l'uni ~ers "se re froidit " avec des lon gueurs d 'on de s passant dans le domaine du
v is ible et d es infrarouges .
Au jourd'hui , tout ce qui res te de
l 'ancie n holoc au ste dû aux radia tions est un faible signal de
micro-ondes, qui s'infi ltre dan s
l 'univers enti er.
• Lumière visible
•
Infrarouges
• Micro-ondes
qu'il doit avoir été, immédiatement après sa
création-.
Presque
par hasard, Penzias et Wilson ont
fait l'une des découvertes les plus importan
tes de toute l'histoire de la science.
Les échos
qu'ils
ont entendus sont devenus une clé
pour pénétrer dans le lointain passé.
Ils don
nent un aperçu du formidable ballon de feu
originel qui emplit l'univers pendant les
pre
miers moments de son existence..
»
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