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Le verre

Publié le 19/03/2012

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Les matières premières utilisées par la verrerie n'ont pas changé au cours des âges. La soude, la chaux et la silice sont toujours fondues pour constituer la substance dure et transparente que nous appelons verre. Aujourd'hui, néanmoins, l'adjonction de certains produits chimiques permet de créer des verres de tous genres, tandis que les techniques modernes de production en série ont fait de la verrerie une des grandes industries mondiales. Le verre offre de nombreux avantages qui le destinent tout particulièrement aux biens produits en série. D'une fabrication peu coûteuse et aisée, sa mise en forme offre d'énormes possibilités, grâce à des techniques économiques....

« souples si fins que, réunis en faisceaux, ils peuvent encore passer par l'aiguille d'une seringue hypodermique.

Cha­ que filament forme une sorte de tuyau, le long duquel la lumière est transmise par réflexions successives à partir des parois du tube.

Bien que la lumière se réfléchisse sur les parois, la composition du verre est telle qu'aucune perte d'intensité ne se produit.

Les fibres individuelles utilisées de nos jours présentent des diamètres allant de six millièmes à six dix-millionièmes de centimètre.

Les faisceaux souples contenant parfois plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de fibres, peuvent même être dis­ posés en cône, de sorte que l'image transmise à travers l'extrémité étroite est agrandie en sortant par le bout le plus large.

Les systèmes de fibres optiques sont le plus gé­ néralement utilisés pour scruter les endroits les plus inac­ cessibles.

Les ingénieurs les utilisent pour examiner l'état de l'intérieur des machines et des réservoirs.

Les chirur­ giens arrivent à voir au plus profond de leurs patients, par exemple, en introduisant un tube en fibres optiques dans la gorge et en le faisant descendre jusqu'aux pou­ mons ou l'estomac.

Les tensions très élevées que le verre est à même d'inté­ grer dans sa structure permettent de concevoir des verres de sécurité renforcés pour les pare-brises automobiles.

Les feuilles de verre incurvées sont constituées d'une sur­ face extérieure comprimée et d'une surface intérieure sous tension.

Lorsque le verre se brise, c'est par suite de phénomènes de tension.

Ici, la compression de sécurité de la surface extérieure doit d'abord être vaincue en cas d'impact, avant que des efforts de tension suffisants puissent causer le bris du verre.

Les verres renforcés de cette façon sont donc très résistants.

Et lorsqu'ils se cas­ sent, l'énergie qui y a été emmagasinée par les tensions initiales provoque leur éclatement en petits morceaux ar­ rondis, qui ne sont pas dangereux pour le conducteur ou ses passagers.

Le verre à vitres superrenforcé comporte des couches superficielles caractérisées par des compres­ sions très élevées.

Ces forces sont obtenues par un pro­ cessus chimique, au cours duquel le verre est immergé dans une solution fondue de lithium.

Le verre renforcé chimiquement peut être extrêmement flexible et offrir une résistance de près de 7 000 kilos par centimètre carré.

Une des innovations les mieux connues concerne les lu­ nettes photochromiques.

De plus en plus, on fabrique des verres solaires qui s'obscurcissent à mesure que s'accroît l'intensité lumineuse.

A l'intérieur, ils sont normalement incolores, mais dès qu'on les expose à la lumière du so­ leil, ils se teintent aussitôt.

Le verre photosensible, qui offre cette possibilité, contient de minuscules cristaux de composés de cuivre qui s'obscurcissent selon le degré de clarté de la lumière, et -caractéristique plus importante - recouvrent leur transparence lorsque l'intensité baisse.

La verrerie, cet artisanat traditionnel devenu aujourd'hui une technologie évolutive, fournit à notre monde actuel une gamme de verres décoratifs et fonctionnels qui ne cesse de s'accroître.

Ci-dessus: Une ligne de production de flacons en verre .

Le cône inutile est détaché du goulot par incision du verre avec un diamant, puis par le passage du goulot dans une série de jets gazeux, où la chaleur opère la rupture.

A gauche: Ouvrières de 'la Maison du Verre' à Lond res alors qu'elles façonnent des objets en verre.

Elles produisent un très large éventail d'ornements et de récipients par souf­ flage et moulage.

Pour de petits articles comme ceux-ci, on utilise un moule à pâte .

Pour les produits moulés à haute pression , le moule est en acier .. »

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