Laser
Publié le 16/02/2012
Extrait du document
L’idée d’utiliser le rayonnement laser comme voie d’accès à la fusion thermonucléaire contrôlée fut émise en 1963 par le physicien soviétique Basov (qui devait partager l’année suivante un prix Nobel pour sa contribution à l’invention du laser). Cinq ans plus tard, Basov put observer une émission de neutrons produite par la fusion deutérium-tritium. Les recherches en vue d’aboutir par ce procédé à une fusion rapide auto-entretenue se poursuivent dans de nombreux laboratoires, notamment à Los Alamos (Nouveau-Mexique), au Lawrence ....
«
d'evaluer Ia temperature atteinte.
A Los Alamos on met en
oeuvre un systeme plus complexe.
La cible est formee de
trols spheres concentriques en verre.
La sphere interieure
contient le mélange D + T, les autres sont vides.
La sphere
intermediaire est recouverte d'une mince couche d'or.
La
sphere externe absorbe le rayonnement laser en produi-
sant des particules de forte energie qui projettent a grande
vitesse Ia seconde sphere sur Ia sphere interieure.
4 Le passage du melange D + T a l'etat surcomprime est
marque par des phenomenes tress complexes qui ne peu-
vent etre analyses qu'avec l'aide de l'ordinateur.
La ion-
gueur d'onde du laser a une grande importance.
Idea le- ment, elle devrait se situer dans le proche infrarouge ou
dans le visible.
Le laser 6 verre dope au neodyme rayonne
dans le proche infrarouge.
mais son rendement est medio-
cre.
Le laser a gaz carbonique a un bon rendement, mais
dans l'infrarouge lointain.
Les deux systemes sont en vive
concurrence aux Etats-Unis, Livermore defendant le pre-
mie, Los Alamos le second.
En France, le CEA a obtenu
d'excellents resultats avec le laser a neodyme.
5 Dans Ia course engagee pour Ia domestication de rimer-
gie thermonucleaire, la fusion rapide est un eventuel out-
sider dont la fortune pourrait se decider au cours des
annees 80, notamment avec les experiences menses sur
les nouveaux lasers plants de Livermore.
Si elles sont
positives, le reacteur a fusion rapide resters a creer.
On
envisage des installations dans lesquelles des microsphe-
res de D + T solidifies seraient injectees dans une chambre
de reaction o0 les tirs laser synchronises donneraient une
succession de micro-explosions.
Les calories evacuees par
du lithium liquide alimenteraient une centrale thermique.
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