La non-prolifération nucléaire
Publié le 16/02/2012
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En faisant exploser, en 1974, une charge nucléaire fabriquée avec le plutonium produit par un réacteur Candu acheté au Canada, l’Inde révélait la vanité du Traité de non-prolifération (TNP). Tout pays disposant d’un réacteur expérimental — à plus forte raison d’une centrale de puissance — , d’un petit atelier de retraitement et de quelques techniciens compétents est capable de fabriquer une bombe nucléaire. Or, dans le même temps que la crise du pétrole provoquait une brusque accélération des commandes de centrales nucléaires, plusieurs pays (dont des pays non adhérents au TNP)...
«
qu'aient Me les contrats déjà conclus.
Aucune reexporta-
tion de combustible aux fins de retraitement ne pourra se
faire sans l'autorisation americaine.
Le president suggere
ses partenaires occidentaux de s'aligner sur cette poll-
tique et de renoncer aux surregenerateurs et au plutonium
civil.
4 A Washington meme, le president Carter affronte des
opposants encourages par l'industrie nuclealre, inquiete
de voir les commandes etrangeres lui echapper au benefice
de concurrents europeens.
Le Congres americain refuse
d'abandonner le projet de construction d'un surregenera-
teur de puissance a Clinch River.
A retranger, les seuls ralliements sont ceux de l'Australie et du Canada, tous
deux possesseurs d'importantes reserves d'uranium.
L'Eu-
rope et le Japon n'abandonneront pas leur programme de
surregenerateurs.
A la conference generale de l'AIEA, le
delegue de la France, Bertrand Goldschmidt, condamne les mesures maladroites et les contraintes exagerees eta-
blies au nom de la non-proliferation et qui a peuvent
aboutir au resultat inverse de celui qui est cherche
Effectivement, plusieurs Etats du tiers monde, convaincus
que les Americains veulent seulement leur barrer la route
de l'independance energetique, envisagent de former un bloc rival du a club de Londres m.
5 A la Conference d'organisation du programme d'evalua-
tion du cycle nucleaire (INFCE, International Nuclear Fuel
Cycle Evaluation) qui a reuni a Washington, en octobre
1977, les delegues dune quarantaine de pays et de quatre
organisations internationales, les Etats-Unis ont accepte
que revaluation (qui durera deux ans) constitue une etude
et non une negociation, et que ses resultats n'engagent
pas les pays participants.
La non-proliferation apparait
comme un mythe auquel d'autres systemes devront etre
substitues pour conjurer les dangers du plutonium.
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