La mort de la chaleur de l'univers

« 3 fois la masse du Soleil lumière et de chaleur, consomme tout son combustible dans un enfer thermonucléaire, il est naturel qu'elle irradie de l'énergie, par­ ce qu'il y a une grande différence de tempé­ rature entre elle-même et l'espace qui l'en­ toure .

Mais seule une partie de l'énergie irra­ diée demeurera active dans l'univers, car une portion impor .tante sera perdue à jamais.

Plus l'étoile avance dans son cycle d'évolu­ tion, plus elle approche inexorablement de son ultime extinction .

Lorsque ses feux meu­ rent par l 'épuisement du combustible, sa température tombe et atteint celle de l'espace environnant.

L'étoile et l'e space sont alors en état d'équilibre, et il n'y a plus de trans­ formation.

L'étoile ne rayonne plus et elle cesse de participer à l'activité de l'univers.

Partout dans l'univers, ce même mode d'évé­ nements a lieu.

Des générations d'étoiles se développent à partir des nuages de gaz et de poussière , et, ensuite, elles meurent peu à peu.

A la fin, plus aucune étoile nouvelle ne pourra se développer.

La température de _fond de l'espace va descendre presque imper­ ceptiblement, jusqu'à ce qu'elle approche du zéro absolu.

En dernier lieu, ce qui restera sera un univers toujours en expansion, mais où toute activité aura cessé.

Les galaxies se­ ront devenues aussi froides et sombres que l'espace lui-même .

Les cosmologues appel­ lent cette série d'événements la mort de la chaleur, et c'est vraiment une sorte de réfri­ gération cosmique: l'univers tout entier ré­ duit à une température uniforme, stagnant autour du zéro absolu.

Cette image sinistre de l'avenir de l'univers, semble être écrite dans les lois de la nature.

L'espace et le Ci-dessus : Les derniers stades d'évolution des étoiles normale s: la formation des naines blanches , des étoiles à neu tron s et des trous noir s.

Dan s chaque cas, le facteur crit ique dans leur formation est la masse de l'étoile d'origine.

Si une masse est moins d'une fois un quart la masse solaire , l'éto ile a presque toutes les chances de finir ses jours comme une naine blan­ che .

Entre une fois un quart et deux fois un quart la masse solai­ re, un effondrement plus drama­ tique vers une étoile à neutrons est possible.

Les étoi les plus lour­ des, surtout celles qui équiva lent à trois masses solaires et davanta­ ge, subissent l'effondrement le plus catastrophique dans la natu­ r e et deviennent des trou s noirs.

A droite : Le Soleil, centre de no­ tre système solaire, finira proba­ blement ses jours comme une nai­ ne blanche d'un diamètre de 38,5 km environ .

temps se sont créés à partir du grand bang, et tout se passa comme si une toute puissante horloge avait été remontée.

La deuxième loi de la thermodynamique démontre de quelle manière le mécanisme de l'horloge se dété­ riore , lentement mais inexorablement.

Certains cosmologues ont récemment argu­ menté qu'il était possible d'éviter la mort de la chaleur, et leur théorie est intéressante: avant que le mécanisme de l'univers ne se dé­ grade complètement, une nouvelle grande explosion peut se produire, qui donnera à l'univers un nouveau bail sur la vie.

Si cette idée est exacte , l'époque actuelle n'est qu'un cycle de création parmi tant d'autres.

D'a­ près cette hypothèse, l'univers n'aurait donc pas de fin, mais un nombre infini de com­ mencements.. »