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HISTOIRE DE LA PHYSIQUE DE GALILÉE A NEWTON

Publié le 16/09/2013

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Toutefois, si elle semblait confirmer les vues de Torricelli, cette expérience n'était pas concluante; elle démontrait qu'une certaine action fait s'élever les liquides à une hauteur variable avec leur densité, mais ne prouvait pas que c'est la pesanteur de l'air. Torricelli délaissa la question, et mourut prématurément. Mais le P. Mersenne fit connaître en France ses travaux. Son hypothèse plut à PASCAL, qui

comprit la nécessité de réaliser une expérience décisive et eut le mérite de l'imaginer : s'élever à une certaine altitude, car la pression de l'air, si elle est cause de tout, y sera moins forte et fera monter le mercure moins haut. Pascal habitait alors Rouen ; la Normandie se prêtant mal à un essai de ce genre, il écrivit à son beau-frère PÉRIER, lequel résidait à Clermont-Ferrand, et lui donna des instructions minutieuses. Sans être un spécialiste, Périer s'intéressait à la Physique; il accepta avec joie et exécuta soigneusement cette expérience capitale en 1648 : il nota le niveau du mercure dans un tube de Torricelli au pied du Puy de Dôme, 26 pouces et 3 lignes 1/2; puis, accompagné de quelques amis, il alla mettre le tube en station au sommet, 23 pouces et 2 lignes ! L'idée de Pascal était bonne. En redescendant, les physiciens amateurs firent plusieurs mesures intermédiaires, et en bas retrouvèrent le niveau initial. Ainsi fut donné le coup de grâce à l'horreur du vide. Pascal refit l'expérience à la tour Saint-Jacques (qui sera plus tard ornée de sa statue en souvenir de ces exploits) ; une faible différence d'altitude, 25 toises environ, lui donna une différence de niveau appréciable, à peu près deux lignes.

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« point de départ, il insiste sur le rôle de l'expérience, et surtout s'efforce de traduire les résultats par des lois mathématiques précises.

Cette apparition de la loi, cette suprématie du quantitatif modifie l'allure des travaux et permet à la Physique de partir sur les hases solides qui lui faisaient jusqu'alors défaut.

A la même époque, les vieilles méthodes sont rejetées par un philosophe, François BACON ; dans son Novum organum, il prône la méthode expérimen­ tale et s'efforce de la codifier (1620).

DESCARTES, lui, la néglige trop souvent au profit du raisonne­ ment pur, ce qui le conduit à bien des théories illu­ soires ; après lui un cartésianisme desséchant frei­ nera provisoirement les progrès de la Physique en France.

En Italie les élèves de Galilée tombent dans l'excès contraire; ne voulant connaître que l'expé­ rience, ils croient bien faire en rejetant toute théorie, toute hypothèse ; ils ignorent encore qu'il y a là, à condition de ne pas en abuser, un important élément de progrès.

Le juste milieu appartient à l'école anglaise qui, tout en laissant à l'expérience un rôle primordial, risque parfois quelque théorie.

2.

Naissance des Académies.

- Au début du siècle, les physiciens sont encore des isolés.

C'est notam­ ment le cas, en France, de DESCARTES (1596-1650), PASCAL (1623-1662), FERMAT (1601-1665); tous trois sont des amateurs; les Universités négligent encore la recherche scientifique pour se consacrer à la philosophie et à la théologie.

Entre ces passionnés de science, amenés par leurs fonctions ou par les circonstances à séjourner en province ou à l'étran­ ger, il n'y a guère de lien officiel : pas d'Académie, pas de périodique.

Il faut pourtant se tenir au cou­ rant.

D'où de perpétuels échanges de lettres; on y indique sa manière de voir sur les problèmes du jour,. »

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