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HISTOIRE DE LA PHYSIQUE AU XXe SIECLE

Publié le 16/09/2013

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histoire

Signalons enfin, la dernière découverte de l'électronique : le laser, appareil relativement simple où un rubis artificiel, excité par un flash, devient capable d'émettre un trait de lumière éblouissant, très fin, et cohérent. Le mécanisme de ce phénomène électronique, appelé pompage optique, a été analysé par A. KASTLER (prix Nobel 1966). L'avantage du laser tient à la fois à la pureté de la lumière émise, à sa propagation sans éparpillement (un faisceau de lumière envoyé ainsi sur la surface de la lune, en 1962, n'y frappait qu'une zone d'une centaine de mètres de diamètre, ce qui marquait

un progrès énorme par rapport aux expériences précédentes réalisées avec des ondes électromagnétiques), et son intensité considérable. Le laser est aujourd'hui étudié dans les laboratoires du monde entier, et on espère qu'après sa parfaite mise au point, il pourra rendre de grands services dans des domaines très variés : exploration du sol lunaire ou même du sol terrestre, télévision, guidage de bateaux ou de fusées, biologie, médecine, industrie, etc., sans compter d'éventuelles utilisations dans le domaine militaire (repérage).

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« d'une structure granulaire.

Sur ces hases nouvelles, Planck reprit la théorie du corps noir, et parvint à une loi s'accordant bien avec Pexpérience.

On ne comprit pas tout de suite qu'une véritable révolution scientifique venait de se produire ; on crut voir, dans cette idée nouvelle, un procédé habile réservé au seul problème du rayonnement noir.

Mais bientôt de jeunes savants développèrent hardiment la théorie des quanta et l'appliquèrent à tous les phénomènes où intervient l'énergie, c'est­ à-dire à presque toute la Physique.

EINSTEIN l'uti­ lisa pour interpréter de manière simple et élégante l'effet photoélectrique, incompréhensible jusque­ là ; il expliqua aussi les variations de la chaleur spécifique des solides avec la température ; le Danois BOHR imagina une remarquable théorie quantique de l'atome (voir p.

104) et jeta les premières lueurs sur les mystères de la spectroscopie.

Bref, les quanta accumulèrent les succès et finirent par être adoptés.

En outre on mesura de diverses manières la cons­ tante de Planck (le nombre h figurant dans la loi q = hf), et tous les procédés donnèrent la même valeur.

L'unanimité de ces résultats contribua beau­ coup au triomphe de la théorie granulaire de l'éner­ gie.

Matière, électricité, énergie, partout régnait la discontinuité ; partout on rejetait le natura non facit saltus de Leibniz.

Après 1920, le rôle des quanta grandira encore et la constante de Planck sera l'une des grandeurs fon­ damentales de la Physique moderne.

2.

Nouveaux aspects de la lumière.

- C'est setJ.ement en 1912 qu'on démontra la nature ondulatoire des rayons X, constitués par une véritable lumière invisible : !'Allemand LAUE (1879-1960) eut l'idée d'envoyer un faisceau de ces rayons à travers un P.

GUAYDIER 4. »

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