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Grand oral du bac : HISTOIRE DE LA CHIMIE

Publié le 02/02/2019

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histoire

Toute substance naturelle résulte de l’association d’un nombre restreint d’atomes, selon des processus aujourd’hui expliqués par quelques principes chimiques simples.

 

Dès l’Antiquité, on savait extraire l’or, l’argent et d’autres métaux, tout en ignorant les processus régissant ces opérations. Des recherches sur diverses substances étaient pourtant faites, mais elles étaient réservées à la science divine, l’alchimie. Très répandue en Occident aux xnr et xvie siècles, l’alchimie prétendait découvrir la pierre philosophale destinée à fabriquer de l’or à partir de n’importe quel métal. Sans véritable méthode scientifique, l’alchimie disparut progressivement et, au xvir siècle, de nouvelles théories commencèrent à s’affirmer.

 

Toutefois, ce n’est qu’au XVIIIe siècle que la chimie devint une science moderne, grâce aux travaux d’Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794). Constatant que les substances gagnaient du poids lorsqu’elles étaient oxydées, ce chimiste fut

 

Antoine Laurent de Lavoisier est considéré comme le fondateur de la chimie moderne.

 

Dans la pratique, il démontra la nécesssité d’utiliser rigoureusement la balance, il élabora le principe de la conservation de la masse des éléments. Outre la découverte du rôle de l’oxygène dans la combustion, il détermina la composition de l\\'eau en 1783, et travailla sur la calorimétrie.

convaincu quelles se combinaient chimiquement avec quelque chose contenu dans l’air qu’il nomma oxygène. Suite à sa rencontre avec Joseph Priestley (1733-1804), Lavoisier démontra qu’une oxydation était le résultat de l’union d’une substance avec ce gaz. Il établit alors le mécanisme d’une réaction d’oxydo-réduction et prouva qu’une réaction pouvait se représenter par une équation. La voie vers l’étude des mécanismes de réaction et de liaison entre atomes était ouverte.

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C’est en voulant proposer une classification ” raisonnée des éléménts chimiques connus que Dmitri Ivanovitch Mendeleiev remarque une certaine régularité dans les propriétés de certains éléments. Partant de cette constatation, il élabora un tableau périodique dont l’exploitation ne cesse d’être affinée par les scientifiques actuels.

 

L’atome et la classification périodique

 

On sait aujourd’hui que toutes les substances présentes dans l’univers, aussi complexes soient-elles, sont l’association d’un nombre restreint d’atomes pouvant se combiner en une infinité de manières.

 

Un atome se compose de trois types de particules élémentaires chargées d’électricité : des électrons chargés négativement, des neutrons non chargés et des protons chargés positivement. Les neutrons et les protons forment le noyau. Les électrons sont liés à ce noyau grâce à des forces d’attraction de type électrostatique (deux charges de signe contraire). Le nombre d’électrons et de protons du noyau étant identique, un atome ne possède aucune charge électrique globale: il est dit électriquement neutre.

 

Depuis les travaux du Danois Niels Bohr (1885-1962), on sait que les électrons sont distribués sur des couches, appelées couches électroniques, que l’on peut représenter un atome par des sphères ayant pour centre le noyau. La succession de ces couches est identique pour chaque atome. Ce ne sont donc pas elles qui différencient les atomes entre eux, mais le nombre d’électrons disposés sur chacune d’elles. Ces couches sont regroupées en niveaux, de K à Q, correspondant sommairement à des niveaux d’énergie croissants ainsi qu’à un éloignement croissant du noyau. K représente la couche la

histoire

« La chimie quatre premiers niveaux peuvent contenir res­ pectivement 2, 8, 18 et 32 électrons.

Le mode de remplissage des couches se fait selon les niveaux d'énergie croissants, si bien que l'hydro­ gène (1 électron et 1 proton) ne possède qu'un électron sur le niveau K, aucun sur les autres niveaux; l'oxygène (8 électrons et 8 protons) a 2 électrons sur le niveau K et 6 électrons sur le niveau L; le chlore (17 électrons et 17 protons), 2 électrons sur le niveau K, 8 sur le niveau Let 7 sur le niveau M, etc.

La structure est telle qu'il ne peut jamais y avoir plus de huit électrons sur la couche la plus éloignée du noyau.

Une classification des atomes fut proposée en 1869 par le chimiste russe Dmitri lvanovitch Mendeleïev (1834-1907).

Il observa que certains éléments avaient des propriétés chimiques voisines, et il eut l'idée de classer la soixantaine d'éléments connus à cette époque en fonction de leur masse atomique dans une table comportant huit colonnes, les atomes ayant des propriétés similaires se trouvant dans une même colonne.

Actuellement, la classification des éléments en comporte cent neuf, classés selon leur numéro atomique qui correspond au nombre de protons contenus dans leur noyau.

Le numéro de la colonne du tableau des éléments correspond au nombre d'électrons (et de protons) de la dernière couche occupée, qui confère à l'atome ses pro­ priétés chimiques.

La liaison chimique La chimie a pour objet l'étude des différentes liai­ sons pouvant se créer entre les atomes, en vue de constituer des groupements d'atomes appelés ! Niels Bohr est l'un des pères fondateurs a de la physique quantique.

Se fondant sur des résultats expérimentaux, il proposa un modèle de la stucture interne de l'atome.

atome d'oxygène atome d'hydrogène r atome d'hydrogène =• L molécules.

La combinaison de cette centaine d'atomes donne des milliards de milliards de pos­ sibilités.

La plupart des liens entre les atomes des molé­ cules proviennent des liaisons chimiques formées de paires d'électrons dans lesquelles chacun des électrons est fourni par les deux atomes liés.

Ces paires d'électrons gravitent autour de l'ensemble des deux atomes liés.

C'est ce que l'on appelle une mise en commun d'un doublet d'électrons; chaque atome gagne alors un électron à chaque liaison supplémentaire.

Les atomes dont la couche super­ ficielle n'est pas remplie peuvent continuer à se lier.

En revanche, ils cessent automatiquement de se lier dès que toutes les places libres sur cette couche sont occupées.

H XO H � 0� x x eau ! Un chimiste vérifiant a /a composition d'un carburant.

......

Les atomes sont dits liés par des liaisons covalentes ' s'ils mettent des électrons en commun; ici, l'eau (à gauche) et le méthane (ci-dessous).

H OX H � C �H xo H méthane mise en commun d'électrons b atome d'hydrogène LIAISONS COVALENTES. »

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