« Hypermétropie Myopie corrigée (Œil myope et correction par une lentille) Accommodation et défauts de l'œil • Pour voir un objet net avec un œil normal, il faut que l'image de celui -ci soit formée sur la rétine.

• Le punctum remotum est le point que voit un œil au repos.

Pour un œil normal (emmétrope ), il est situé à l'infini.

• L'accommodation est nécessaire pour voir nets des objets à différentes distances : l'œil modifie la courbure du cristallin, celui -ci est plus ou moins convergent.

© Le punctum proximum est le point le plus proche qu'un œil est capable de voir net.

Pour un œil accommodant normalement, il est à peu près à 25 cm.

• Si l'œil doit accommoder pour regarder un objet à l'infini, il est hypermétrope : il n'est pas assez convergent.

Pour corriger ce type de défaut, il faut pl acer une lentille convergente devant l'œil.

• Si l'œil au repos voit un objet proche, il est myope : il est trop convergent et voit flous les objets éloignés.

Pour corriger ce défaut, il faut placer une lentille divergente devant l'œil.

Chapitre 2 : D e l'œil au cerveau De la rétine au cortex visuel • La rétine de l'œil comprend de nombreuses cellules dont deux types de photorécepteurs : les photorécepteurs à bâtonnet et les photorécepteurs à cône.

Leur segment externe contient un pigment sensible à la lu mière (photosensible).

[Activité 1] • La vision nocturne, en nuances de gris, est assurée par les photorécepteurs à bâtonnet qui sont sensibles à une faible intensité lumineuse.

Les photorécepteurs à cône réagissent à une forte intensité lumineuse.

L'existen ce de trois types de cellules à cône, absorbant chacun des radiations de longueurs d'onde spécifiques, rend possible la vision des couleurs.

La vision du monde dépend donc des propriétés des photorécepteurs de la rétine.

[Activité 1] • L'étude comparée des p igments rétiniens permet de placer l'Homme parmi les primates.

• Les photorécepteurs convertissent la stimulation lumineuse de la rétine en un message nerveux de nature électrique.

Ce message nerveux est transmis au cerveau jusqu'au cortex visuel par le nerf optique puis par d'autres voies nerveuses constituées par des chaînes de neurones.

La transmission entre les neurones s'effectue au niveau de synapses, par l'intermédiaire d'espèces chimiques : les neurotransmetteurs.

[Activité 2] Perception visuelle et p lasticité cérébrale • Le cortex visuel transmet le message nerveux vers des aires cérébrales que l'imagerie fonctionnelle et l'étude de cas cliniques permettent d'observer et d'identifier : des aires visuelles spécialisées dans la reconnaissance des couleurs , des formes ou du mouvement.

[Activité 3] • Lors de la lecture, la reconnaissance des mots nécessite la collaboration entre les aires visuelles, les aires de la mémoire et certaines structures liées au langage.

[Activité 4] • L'expérience individuelle et l'en traînement régulier provoquent, tout au long de la vie, une réorganisation des connexions nerveuses dans le cerveau : on parle de plasticité cérébrale.

Dans certains cas, cette faculté de remodelage du cerveau permet de compenser des pertes de fonction liées à des lésions cérébrales affectant par exemple la vision.

[Activité 4] Les perturbations chimiques de la perception • Certaines substances hallucinogènes perturbent la perception visuelle.

Leur action est due à leur similitude moléculaire avec des neurotransmetteurs du cerveau auxquels elles se substituent.

La consommation de substances hallucinogènes entraîne des troubles du fonctionnement général de l'organisme, une forte accoutumance ainsi que des phénomènes de « flash -back » imprévisibles.

Thème 1 svt. »