Exposé de physique : Miroirs minces et miroirs liquides
Publié le 11/03/2012
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Introduction : Comment se forme une étoile
Dans un grand télescope optique, le miroir est la partie technique la plus difficile à concevoir et à réaliser. C'est aussi la plus chère. Les observations plus précises requises par l'astrophysique moderne nécessitent des télescopes plus grands, capables d'observer des objets très faibles avec une bonne résolution. De nombreuses tentatives originales sont en oeuvre pour réduire le coût de fabrication des miroirs, tout en augmentant le diamètre et la qualité des télescopes.
L’ambition de l'astronomie à l'aube du XXIe siècle est de pouvoir observer des objets très peu lumineux avec une résolution accrue, pour tenter de résoudre une vaste gamme de problèmes astrophysiques.
Plan :
Introduction : Comment se forme une étoile
Les miroirs minces
Les miroirs liquides
Conclusion : Les technologies de l'avenir
«
rend impossible à contrôler activement ; leur polissage pose problème, car les
nervures de la structure en nid d'abeilles peuvent gauchir la surface du miroir.
Malgré les espoirs qu'elle avait fait naître, cette technologie a donc été mise
de côté au profit d'une autre méthode de fabrication de miroirs légers.
II s'agit
désormais de produire des disques de verre ayant une épaisseur extrêmement
réduite : environ 175 mm pour un miroir de 8,2 m, comme celui qui équipe le Very
Large Télescope (VLT), au Chili pour le compte de l'European Southern Observatory
(ESO).
Leur fabrication repose sur une idée très astucieuse.
Pour pouvoir former une
image, c'est -à-dire concentrer les rayons lumineux en un po int appelé foyer, un miroir
de télescope doit avoir la forme d'un paraboloïde parfait.
Or, la surface libre d'un
liquide mis en rotation autour d'un axe vertical prend naturellement une forme
parabolique sous les actions conjuguées de la gravité et de la f orce centrifuge : d'où
l'idée de fondre le miroir dans un four rotatif.
La surface du verre liquide adopte alors
la forme d'un paraboloïde presque parfait, réduisant ainsi le futur travail de mise en
forme.
La rotation du miroir se poursuit pendant son ref roidissement, qui s'effectue
au rythme de 3 à 6 °C par jour.
Cette importante étape dure plusieurs mois.
Le miroir
est ensuite recuit pour le transformer en une céramique appelée Zérodur possédant
un coefficient de dilatation thermique nul.
Les miroirs géa nts du VLT ont été réalisés
selon ce procédé par la firme allemande Schott, et leur polissage assuré par la
société française Reosc, leader mondial dans ce domaine.
La grande difficulté technique de ce procédé réside dans le fait qu'il faut
transporte r et polir le miroir sans le casser.
Une fois celui -ci installé dans le tube du
télescope, il sera nécessaire de contrôler et d'ajuster sa forme en permanence, grâce
à un système d'« optique active » qui corrigera automatiquement astigmatisme et
coma afin d 'optimiser la qualité des images.
Après de nombreux tests sur des miroirs de petite taille, ces nouvelles
techniques ont été expérimentées sur le New Technology Télescope (NTT) de l'ESO.
C'est un télescope dont le miroir de 3,58 m de diamètre ne mesure que 24 cm
d'épaisseur.
Il est entré en service depuis 1989, préfigurant les télescopes géants
suivants (VLT européen et Subaru japonais, par exemple).
Petit et compact, il a une
masse totale de 120 t, contre plus du double pour un instrument traditionnel de
diamètre comparable.
Équipé d'un système d'optique active, ce grand télescope a pu
totalement utiliser son pouv oir de résolution, qui n'est que trois fois inférieur à celui
du télescope spatial Hubble.
Sa technologie de pointe en fait ainsi l'un des meilleurs
instruments de sa génération.
Les miroirs liquides
Pour construire des miroirs de grand diamètre à faible c oût les che rcheurs ne
manquent pas d'idées .
Il s'agit cette fois encore de tirer parti de la rotation d'un
liquide dans le champ de la pesanteur terrestre, qui lui fait adopter la forme d'un
paraboloïde.
Cependant, à la différence des miroirs mi nces qui seront fondus dans
un four rotatif puis refroidis pour se solidifier, cette technique cherche à obtenir un
miroir qui restera liquide.
Pour cela, il suffit de faire tourner une cuve contenant un
liquide réfléchissant, comme le mercure, pour obteni r un miroir parabolique.
Cette
idée fut concrétisée pour la première fois en 1908 par le physicien américain Robert
Williams Wood.
Il construisit un miroir de 50 cm qui lui permit d'obtenir quelques
bonnes images de la Lune.
Cependant, le miroir de Wood présentait de nombreuses
imperfections.
Sa grande sensibilité aux vibrations extérieures et l'insuffisante qualité
du système de rotation provoquaient l'apparition de rides à la surface du mercure.
Les images obtenues étaient donc souvent floues..
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