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Energie stellaire

Publié le 13/02/2012

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Dès le XIXe siècle, les savants s'interrogent sur l'origine de l'énorme quantité d'énergie rayonnée par le Soleil. La Terre n'en reçoit qu'un cinq millième de milliardième. Cette infime fraction équivaut à au moins 50 000 fois toute l'énergie consommée par l'industrie humaine. A chaque seconde, le Soleil rayonne autant de lumière et de chaleur (sans compter les particules du vent solaire) qu'en produirait la combustion d'un million de milliards de tonnes de charbon. Cette comparaison suffit pour écarter l'hypothèse d'une réaction chimique....

« fOls plus énerg6tlques que les réactions chimiques.

Dans le cas du Soleil, on peut imaginer un cycle de réactions dans lequel, à partir de quatre noyaux d'hydrogène (protons) on aboutit à la formation d'un noyau d'hélium : la transmutation d'un gramme d'hydrogène en hélium libère près de 200 000 kWh.

Connaissant la masse et la compositiop chimique du Soleil, on trouve qu'en un mil­ liard d'années il a dO ..

brOier ..

seulement .2 Ofo de son hydrogène.

Ainsi la synthèse de l'hélium apportait une explication plausible du rayonnement solaire.

5 Les données du laboratoire indiquent que les pre­ mières réactions nucléaires se déclenchent à des tempé-­ ratures de quelques millions de degrés.

Au-dessous de 15 millions de degrés c'est la réaction proton-proton qui prédomine.

La théorie montre que c'est cette température qui doit régner dans les réglons centrales du Soleil.

Au-dessùs de 15 millions de degrés, dans des étoiles plus.

massives et plus chaudes, prédomine le cycle du carbone, dans lequel la fusion d'un noyau de carbone et d'un noyau d'hydrogène aboutit également à la syn­ thèse d'un noyau d'hélium, avec régénération du carbone.

6 Le cycle proton-proton et le cycle du carbone peu­ vent rendre compte de l'énergie rayonnée par les étoiles de la séquence principale du diagramme de Hertzsprung­ Russell.

Diverses autres chaines de réactions nucléaires sont invoquées pour les autres types d'étoiles.

On propose également des mécanismes rendant compte du transfert de i'énergie des régions centrales à la surface de l'étoile.

Mais le rayonnement des galaxies de Seyfert et des quasars, les sursauts des étoiles éruptives ou variables, les explosions des novae et des supernovae donnent à penser qu'une partie.

de l'énergie rayonnée par les obJets célestes provient de sources Inconnues.. »

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