Eau chaude (nucléaire)

« r3 prix de certains amenagements techniques actuellement prevus.

lis diminueront de quelques pour cent le rendement de Ia centrale du point de vue de la production electrique.

EDF, qui a evidemment tendance a se placer a ce seul point de vue, manifeste quelque reticence a regard de Ia recuperation de Ia chaleur perdue. 4 Seduisante en theorie cette recuperation se heurte dans la pratique a des difficultes d'ordre technique et socio- logique.

Pour le chauffage des locaux, les canalisations venues des centrales nucleaires devraient etre connectees sur des reseaux de chauffage urbain de' existents.

Or le chauffage urbain, has developpe dans certains pays, l'est assez peu en France.

De plus, les systemes de chauffage urbain sont optimises pour de ('eau a 200 °C, temperature superieure a celle qui serait assuree par la chaleur nuclealre residuelle.

Enfin, le transport de ('eau chaude exige des canalisations isolantes et ne peut se faire que sur des distances de quelques kilometres.

Or les sites choisis pour !Implantation des centrales nucleaires sont en principe eloignes des agglomerations urbaines, donc des princi- paux utilisateurs eventuels. 5 L'abandon du principe «tout electrique », qui a inspire naguere la politique energetique francaise, les progres de ('urbanisation, qui rapprochent necessairement les centra- les nucleaires des zones habitees ou des installations Indus- trielles, poussent a ne plus considerer les rejets thermiques de ces centrales comme une simple source d'energie mar- ginale recuperee.

Le soutlrage dune partie de la vapeur produite pourrait etre pratique systematiquement, tant pour le chauffage que pour ('usage Industrie!, a I'exemple de ce qui se fait en URSS.

Le CEA projette is construction a Saclay d'un, prototype, baptise Thermos, de reacteur pro- duisant uniquement de Ia chaleur.

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