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Conformation des monosaccharides et de leurs dérivés

Publié le 30/05/2015

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L'élucidation de la structure d'un sucre cristallin donne évidemment à la fois sa configuration absolue et sa conformation. Les progrès techniques considérables réalisés dans la construction des diffractomètres rendent la détermination de struc­ture par les rayons X de plus en plus rapide et de plus en plus facilement acces­sible au non-spécialiste. Plus rarement, on a associé au spectre de rayons X le spectre de diffraction de neutrons (spectres X, N) qui donnent les grandeurs géo­métriques avec plus de précision, permettent de localiser les hydrogènes et, en principe, de connaître la répartition de la densité électronique dans les couches de valence. Les méthodes par diffraction sont les plus précises des techniques actuelles : elles donnent les longueurs, les angles dièdres et les angles de valence. Toutefois, elles observent des molécules maintenues rigidement dans le réseau cristallin. On connaît un grand nombre de structures de sucres à l'état solide, qui sont désormais recensées régulièrement dans la collection périodique Advances in Carbohydrate Chemistry and Biochemistry. Le lecteur y trouvera un examen cri­tique des résultats du point de vue d'un cristallographe[11.

 

Toutefois, la préparation d'un cristal adéquat peut s'avérer une affaire plus dif­ficile que la spectroscopie elle-même. Bien sûr, les sucres sont typiquement une famille « hautement cristalline «. Mais, pour ses purifications, le chimiste contem­porain compte plus sur les méthodes chromatographiques, plus systématiques et plus puissantes, que sur la recherche aléatoire du solvant idéal de cristallisation. Il y a aussi un problème plus fondamental. La conformation dans le cristal peut n'être pas la même qu'en solution. Par exemple, considérons l'équilibre confor-mationnel (2.3) d'un dérivé fluoré et acétylé du P-D-xylopyranose :

« Conformations à l’état solide 21 (2.1) R*, 1 = 4 @ R 3 2.1 CC,) 2.2 (IC4) R 2.3 (IC4) 2.4 (Cl) Enfin, il existe des conformations intermédiaires entre chaise et conformation croisée.

On donnera leur description symbolique à propos de l’exemple le plus important, celui de l’acide L- iduronique (voir le paragraphe 2.8).

2.2 CONFORMATIONS À L’ÉTAT SOLIDE L‘élucidation de la structure d’un sucre cristallin donne évidemment à la fois sa configuration absolue et sa conformation.

Les progrès techniques considérables réalisés dans la construction des diffractomètres rendent la détermination de struc- ture par les rayons X de plus en plus rapide et de plus en plus facilement acces- sible au non-spécialiste.

Plus rarement, on a associé au spectre de rayons X le spectre de diffraction de neutrons (spectres X, N) qui donnent les grandeurs géo- métriques avec plus de précision, permettent de localiser les hydrogènes et, en principe, de connaître la répartition de la densité électronique dans les couches de valence.

Les méthodes par diffraction sont les plus précises des techniques actuelles : elles donnent les longueurs, les angles dièdres et les angles de valence.

Toutefois, elles observent des molécules maintenues rigidement dans le réseau cristallin.

On connaît un grand nombre de structures de sucres à l’état solide, qui sont désormais recensées régulièrement dans la collection périodique Advances in Carbohydrate Chemistry and Biochemistry.

Le lecteur y trouvera un examen cri- tique des résultats du point de vue d’un cristallographe[’].

Toutefois, la préparation d’un cristal adéquat peut s’avérer une affaire plus dif- ficile que la spectroscopie elle-même.

Bien sûr, les sucres sont typiquement une famille. »

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