Biourakan

« novae.

Enfin notre système solaire témoigne lui-même de phénomènes non stationnaires : désagrégation rapide des comètes à courte période, acUvlté volcanique de la Lune et des planètes telluriques.

4 En analysant ces faits et beaucoup d'autres, Ambart­ soumian et ses collaborateurs arrivept à _la conclusion que les.

objets cosmiques n'ont pu se former par condensa­ tion.

L'univers.

n'évoluerait pas d'un état raréfié à un état de plus en plus dense, mais au contraire d'un état dense à un état moins dense.

Les systèmes d'étoiles seraient issus de l'activité de noyaux de matière superdense, d'ùne nature physique différente de la matière qui nous est connue, et recélant à l'état potentiel d'énormes quanUtés d'énergie.

L'explosion et la dispersion de ces noyaux entrainerait la formation des galaxies et des sous­ systèmes d'étoiles dans les galaxies.

Une partie de l'énergie rayonnée par les étoiles (dont notre Soleil) ne proviendrait peut-être pas de réactions nucléaires, mais de l'activité de résidus de matière superdense.

5 Ambartsoumian convient du caractère hyppthéUque de sa théorie, mais il souligne l'insuffisance des schémas classiques et leur incapacité à rendre compte de don­ nées d'observation de plus en plus nombreuses.

L'astro­ physique, selon lui, est confrontée à des phénomènes spé­ cifiques.

Pour les expliquer, il faudra bien sortir du cadre des lois et des théories_ fondamentales de la phy­ siqùe actuelle.

Si la plupart des astrophysiciens, même en URSS, continuent de préférer les s.chémas cosmogoniques /fondés sur la condensation, ils accordent cependant beau­ coup d'attention aux travaux de l'école de Biourakan, à laquelle la découverte récente d'une activité érupUve dans le noyau· de notre propre Galaxie apporte un argument nouveau.

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