Astronomie des rayons X

« etc., jusqu'au fer.

Cette cbalne de réaCtions se termine !)ar· une Implosion gigantesque : c'est une " supernova ...

qui peut briller comme 200 millions de ·soleils pendant quelques semaines.

Ensuite, la pression et la température sont telles que tous les protons se combinent aux élec­ trons pour donner des nel$'0ns, -entassés les uns sur tes autres, avec émission d'ul)e quantité énorme de neutrinos.

5 la densité de telles étoiles peut atteindre 10 mlftlons de tonnes par centimètre cube, et par conséquent leur diamètre devient minuscule (une vingtaine de kilomètres).

Qn ne peut donc les voir ·normalement.

Mais elles sont si chàudes (6 milliards de degrés) que leur brillance en rayons X est suffisante pour qu'on puisse .les détecter.

(La source des rayons X du CfJlbe correspond à une supernova observée en 1054 par les Chinois et les Japo­ nais.

EUe brillait plus que Vé!'IUS.) 8 D'autres mécanismes moins spectaculaires d'émisillon de rayons X dans.

le cosmos auraient lieu dans les nuages lntersteUalrea.

Pour être sOr que 181t sources observées sont bien des étoiles de neutrons, Il faut prouver qu'elles sont ponctuelles, ce qui ne.

pourrait se faire qu'avec de véritables télescopes sensibles aux rayons X placés dans des satellites artificiels.

· 7 Sur les quelque 165 sources de rayonnement X cata- 109uées en 1975, une centaine semblent appartel'ir à notre Galaxie.

Parmi les autres, quelques-unes sont iden­ tifiées à des galaxies normales à des radiogalaxies ou à des amas de galaxies.

Certaines sources.

X extragalac­ tlqùes très puissantes pourraient déceler la présence de trous noirs (black holes) .. »