AIEA
Publié le 16/02/2012
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En 1953, le président Eisenhower présentait à l’ONU son programme Atomes pour la paix. Selon lui, les pays techniquement avancés devaient consacrer une part de leurs ressources « à satisfaire les besoins de l’humanité au lieu de susciter des craintes«. Pour cela, il proposait qu’une organisation internationale entreprenne d'aider les pays les moins développés à bénéficier de l’énergie nucléaire. La fondation de !'Agence Internationale pour (’Énergie atomique (AIEA) fut votée à New York en 1956. L’Agence, dont le siège est à Vienne (Autriche), a commencé à fonctionner en octobre 1957.
«
sante, sur le plan international, des craintes relatives a la
proliferation des explosifs nucleaires, c'est le probleme
des garanttes qui a pris le pas dans les bitches de I'Agence.
Elle est meme devenue partie dans des accords entre
pays non adherents au TNP : entre la France et l'Afrique
du Sud pour la livraison d'usines nucleaires.
4 Cette evolution se reflete dans le budget de 1978, adopts
en septembre 1977 a Vienne par Ia 21° conference de
l'AIEA : les systemes de controle absorbent 20 p.
100 des
depenses, contre 13 p.
100 seulement pour ('assistance
technique.
Plus significatif encore est le contraste entre les quelques millions de dollars consentis a ('assistance
technique et les milliards que les pays industriels inves-
tissent dans lour propre equipement nuclealre et dans
l'armement nuclealre.
Condamnee a jouer surtout le r8le
de gendarme, l'AIEA n'est meme pas tenue au courant des
deliberations du Club de Londres, qui reunit les principaux
pays exportateurs de technologie nuclealre.
5 La pression des pays pauvres, desireux de posseder
des centrales nucleaires, qui s'etait deje manifestee lors
de Ia 20° Assemblee generale, a abouti, a Ia 21° Assemblee, l'exclusion de l'Afrique du Sud du conseil des gouver-
neurs, oti elle est remplacee par l'Egypte.
L'operation a
ete cette fois rendue possible par le fait que le president
sortant du conseil des gouverneurs Malt le representant du Senegal.
Son successeur est d'ailleurs un autre delegue
du tiers monde, le representant de la Malaisie.
A cette
opposition entre pays nands et pays en vole de developpe- ment se superpose une tension grandissante entre les
etats-Unis (appuyes par le Canada et l'Australie), et les
autres nations industrielles (dont la France et Ia RFA) qui
entendent demeurer fibres de produire et d'exporter des
usines de retraitement et d'enrichissement.
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