Y a-t-il une vertu de l'oubli?

« permanent.

Une mémoire absolue interdirait l'action en occupant la conscience par le seul passé et en lui interdisant de s'intéresser au présent et à l'avenir.

- Aussi Nietzsche n'hésite-t-il pas à considérer l'oubli comme une faculté positive qui nous permet de faire de nouveau de la place pour les choses nouvelles­ et surtout, en nous autorisant à ne pas être obsédés par le passé, de savourer le présent à sa juste valeur.

Conclusion L'oubli n'est pas seulement un manque ou une absence.

Il est aussi ce qui rend disponible.

Nécessaire à l'action elle-même, il a un impact libérateur: sans aller jusqu'à le préconiser en permanence (ce qui serait sans doute moralement inacceptable), on doit admettre qu'il apporte au sujet des possibilités essentielles d'équilibre.. »