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Y-a-t-il une conscience universelle de la mort ?

Publié le 18/02/2022

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« Philosophie Y-a-t-il une conscience universelle de la mort ? La conscience est une organisation du psychisme qui en permettant d’avoir connaissance de nos états, de nos actes et de nos valeurs morales, permet de nous sentir exister.

On peut définir la mort par un arrêt des fonctions vitales (cérébrales et cardiaques).

On ne sait pas réellement ce qu’il se passe après la mort puisque nous ne pouvons pas la tester et donc nous n’avons aucun retour sur celle-ci.

Les êtres vivants ont-ils toute la même vision de la mort ou bien alors sont-ils tous réellement au courant de la mort ? Si l’on prend l’exemple de l’espèce animale, ils ont conscience du danger et se protègent d’un éventuel évènement, ils ont un instinct de survie.

Un animal ressent beaucoup d’émotions et se rendra compte qu’un être vivant a disparu ou alors qu’il est en état de finitude.

Il a conscience qu’il ne le reverra plus mais on ne peut pas dire qu’un animal à conscience de la mort parce qu’il ne sait pas qu’il se rapproche chaque jour de sa propre mort.

On ne peut confondre le ressenti et le sentiment du manque qu’il éprouve quand un être est parti à la conscience de la mort.

Un animal ne sait pas qu’il va mourir un jour puisqu’à la différence des êtres-humains, il n’a pas la notion du temps.

Il vit l’instant présent, il oublie le passé et n’a pas conscience du futur.

Par exemple, lorsqu’un éléphanteau meurt, le groupe familial s’éloigne puis revient constater l’inertie du bébé mort.

Ils tournent autour du petit cadavre, partent puis reviennent à nouveau, parfois longtemps après comme pour s’assurer encore une fois que le bébé n’est plus là.

L’absence en quelque sorte est mémorisée, mais la mort en tant que phénomène programmé et inéluctable, n’est pas intégrée.

On peut constater le même phénomène chez les singes.

On peut citer comme autre exemple celui du chien qui se laisse dépérir de tristesse sur la tombe de son maître.

Il peut s’agir par supposition du lieu où son maître se trouve qui l’amène à rester à cet endroit plutôt que la connaissance de sa mort. Si l’on prend l’exemple des humains, cette espèce est bien consciente qu’un jour d’une manière ou l’autre elle finira par mourir.

Malgré qu’ils soient conscients ou presque que la vie va s’arrêter un jour, certaines personnes ont une perception de la mort différentes.

Selon leur culture par exemple, il existe des rites différents pour les funérailles qui permettent de conserver le passé dans le présent mais aussi des monuments constitués différemment.

Par exemple le cimetière de Tokyo, le mémorial aux Etats-Unis, le mémorial génocide au Rwanda et le Sépulture à Lisbonne sont des monuments tous différents mais aussi avec des personnes enterrées pour différentes raisons (guerres…).

Si l’on prend l’exemple des cultures différentes, on peut voir que dans certaines villes les personnes décédées sont enterrées dans la gaité et il existe même des fêtes pour eux comme El Dia de Los Muertos au Mexique qui est une fête joyeuse.

A Lisbonne, les morts sont enterrés en cérémonie et sont à plusieurs dans leurs tombes.

Certains se demandent aussi si les morts sont réellement morts comme le dit Valéry « L’homme est un animal qui rumine l’idée de la mort et croit volontiers que les morts ne sont pas tout à fait morts ».

Chaque humain a donc bien conscience de la mort mais visualise celle-ci de manière différente. Ainsi, peu de gens peuvent honnêtement se vanter de ne pas avoir peur de la mort.

Bien sûr, le problème ici n'est pas que les enfants ne connaissent peut-être toujours pas la nature de ses obligations, mais l'esprit mature.

Si certains cas de suicide semblent montrer que, globalement, la mort vaut mieux que la vie, alors l'analyse des émotions suicidaires sera toujours incertaine.

On va s’intéresser ici sur les cas qui eux n’ont pas peur de la mort ou bien n’ont plus conscience de la mort, par exemple, les personnes a tendance suicidaire, les personnes malade (thanatophobie, Alzheimer) puis les enfants qui prennent conscience de cela qu’à partir d’un certain âge.

Le suicide est un acte exclusivement humain et identique pour toutes les sociétés.

Selon Emile Durkheim,l’un des fondateurs de. »

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