Y a-t-il plus de vérité dans une croyance ou dans un doute sincère ?
Publié le 27/02/2008
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Le doute peut se définir comme un état d'esprit qui suspend son jugement, ou diffère une décision, dans l'indétermination des raisons ou des motifs qui le pousse vers le vrai, le bien ou l'utile. Au sens le plus général, la croyance est l'équivalent de l'opinion, et désigne un assentiment imparfait, qui, comme l'opinion, comporte tous les degrés de probabilité. Ce n'est qu'avec Kant que la croyance en vient à désigner un assentiment parfait (puisqu'il exclut le doute), sans cependant avoir le caractère intellectuel et logiquement communicable du savoir : « Lorsque l'assentiment n'est suffisant qu'au point de vue subjectif, et qu'il est tenu pour insuffisant au point de vue objectif, on l'appelle croyance » (Critique de la raison pure). La croyance est le plus souvent opposée au savoir, à la vérité, puisqu'elle fait état d'une adhésion plus ou moins hasardeuse à quelque objet de pensée. Mais faut-il plus apprécier le côté indéterminé du doute à la subjectivité de la croyance quand les deux sont des dispositions naturelles à l'esprit humain ?
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